Après une semaine des plus banales dans la vie d’un Gauthier en recherche d’emploi qui suivait un week-end à demi festif, j’avais besoin de faire n’importe quoi ! Étrange non ? Vendredi soir, je n’ai rien fait d’intéressant, si ce n’est me faire livrer un énième pédé à sauter. Ils sont tous pareils dans le fond (oh le jeu de mot), rien à dire de plus…
Samedi, je rejoins donc la Queen Mum et sa nouvelle moitié dans le marais, soirée présentation officielle, ça peut être drôle ! Après trois verres et quelques anecdotes croustillantes sur nos vies dissolues, on se sépare sagement sur le coup des 22h. Ces messieurs voulaient se retrouver devant un film et un repas fait maison en caleçon, le tout nimbé de câlinades et de m’amours…
Écoeurant…
On est samedi soir, j’ai 3 verres dans le nez (4 en fait parce que j’en ai bu un chez moi avant de filer), je suis pomponné, je suis dans le marais, y a trois beaux mecs par lampadaires, minimum. Moralité, j’ai envie de sortir et de m’éclater comme une folle.
J’envoie donc deux trois messages à quelques amis pour voir ce qu’ils font. Verdict : je rentre chez moi tout seul abandonné de tous, snifff… Une fois dans mon chez moi, je me jette sur le net juste pour papoter.
Je me sens seul, rien de grave en soit, je suis seul 95% du temps, les joies du chômage et d’avoir un groupe d’amis overbookés. Mais ce samedi, je me sens un peu trop seul. Alors je fouille dans mes boites à médocs, je fouille, je fouille… Enfin je le trouve, mon précieux dérivatif préféré.
Trois lexos, deux ixprim, un actifed et trois contramal plus tard, je flotte.
Mais vraiment…
Je me demande encore pourquoi je me fais chier à me droguer dans le fond, les médocs eux au moins sont légaux et gratuits !
Bon faut dire que se shooter avec mes médocs, ça ne donne pas le même effet que de prendre un rail. Je serais peut-être moins drôle en boite en train de comater les yeux fixes dans le vide sans être capable de suivre une conversation…
…
Ah ben non en fait c’est exactement pareil !
Je ne suis plus triste, je suis défoncé, je n’ai toujours pas sommeil, je passe la nuit sur le net à chatter avec des vieux moches. C’est drôle un vieux moche, on peut lui faire croire n’importe quoi !
Je vous passe les détails, le seul truc intéressant c’est que j’ai fini par craquer et donner mon adresse à petit jeune tout mignon, tout imberbe. Il est venu passer me voir sur le coup des 5h du mat’. On s’est couché en sous-vêtement et on a juste fait des câlins toute la journée.
Même pas de sexe, rien du tout. C’était mignon. C’était surtout indispensable…
Mais dans quel monde je vis pour avoir besoin de me faire livrer un inconnu juste pour pas avoir à dormir avec bourriquet ?
Je repars donc pour une série d’overdoses médicamenteuses. Ça n’apporte rien, si ce n’est que ça m’empêche de réfléchir et donc de me sentir seul. Quand je suis dans mes vapes, je ne suis jamais seul !
Samedi, je rejoins donc la Queen Mum et sa nouvelle moitié dans le marais, soirée présentation officielle, ça peut être drôle ! Après trois verres et quelques anecdotes croustillantes sur nos vies dissolues, on se sépare sagement sur le coup des 22h. Ces messieurs voulaient se retrouver devant un film et un repas fait maison en caleçon, le tout nimbé de câlinades et de m’amours…
Écoeurant…
Ndlr : l’auteur a tout à fait conscience à ce moment précis qu’il vomit sur l’amour de ses proches uniquement parce qu’il est lui même une vieille cargne desséchée !
On est samedi soir, j’ai 3 verres dans le nez (4 en fait parce que j’en ai bu un chez moi avant de filer), je suis pomponné, je suis dans le marais, y a trois beaux mecs par lampadaires, minimum. Moralité, j’ai envie de sortir et de m’éclater comme une folle.
J’envoie donc deux trois messages à quelques amis pour voir ce qu’ils font. Verdict : je rentre chez moi tout seul abandonné de tous, snifff… Une fois dans mon chez moi, je me jette sur le net juste pour papoter.
Je me sens seul, rien de grave en soit, je suis seul 95% du temps, les joies du chômage et d’avoir un groupe d’amis overbookés. Mais ce samedi, je me sens un peu trop seul. Alors je fouille dans mes boites à médocs, je fouille, je fouille… Enfin je le trouve, mon précieux dérivatif préféré.
Trois lexos, deux ixprim, un actifed et trois contramal plus tard, je flotte.
Mais vraiment…
Je me demande encore pourquoi je me fais chier à me droguer dans le fond, les médocs eux au moins sont légaux et gratuits !
Bon faut dire que se shooter avec mes médocs, ça ne donne pas le même effet que de prendre un rail. Je serais peut-être moins drôle en boite en train de comater les yeux fixes dans le vide sans être capable de suivre une conversation…
…
Ah ben non en fait c’est exactement pareil !
Je ne suis plus triste, je suis défoncé, je n’ai toujours pas sommeil, je passe la nuit sur le net à chatter avec des vieux moches. C’est drôle un vieux moche, on peut lui faire croire n’importe quoi !
Je vous passe les détails, le seul truc intéressant c’est que j’ai fini par craquer et donner mon adresse à petit jeune tout mignon, tout imberbe. Il est venu passer me voir sur le coup des 5h du mat’. On s’est couché en sous-vêtement et on a juste fait des câlins toute la journée.
Même pas de sexe, rien du tout. C’était mignon. C’était surtout indispensable…
Mais dans quel monde je vis pour avoir besoin de me faire livrer un inconnu juste pour pas avoir à dormir avec bourriquet ?
Je repars donc pour une série d’overdoses médicamenteuses. Ça n’apporte rien, si ce n’est que ça m’empêche de réfléchir et donc de me sentir seul. Quand je suis dans mes vapes, je ne suis jamais seul !
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