mercredi 28 janvier 2009

Décidément, j’aime la campagne

Lundi soir, j’avais donc une soirée crêpe de prévue. Avec ma 7h48 sous le bras et un peu d’alcool dans le sang, je vais chez un pote pour bouffer et picoler gentiment. Tout le monde taffant le lendemain matin, c’était une soirée sans risque de débordement.

Ah ah ah ah ah ah

Pour vous la faire courte (mais bonne), on a mangé une ou deux crêpes chacun et bu un ou deux litres chacun. Vous imaginez l’ambiance décontractée à seulement 22h ! Ça commence à danser, à hurler, enfin ça s’amuse quoi.

J’ai perdu le contrôle assez tard personnellement, beaucoup plus tard que les autres participants, mais je l’ai perdu quand même.

On a réveillé la moitié de l’immeuble, grandiose !

Après un usage abusif de substances illicite, on décide d’aller finir la soirée chez moi. Le mec chez qui on est bosse, donc il faut dégager. On traverse Paris comme on peut. On s’installe chez moi avec plein d’alcool et autres. D’autres gens nous rejoignent.

On squatte gentiment là jusqu’à 5h30 du matin. Et quand je dis gentiment, c’était vraiment gentil, on discutait juste, la musique s’entendait à peine et tout le monde était pied nu (de toute façon tout le monde était avachi les uns sur les autres, il n’y avait pas beaucoup de mouvement, sauf pour attraper un verre), et chose miraculeuse, j’avais laissé fermé toutes les fenêtres pour qu’on ne nous entende pas.

Ben devinez la suite ?

Bingo : les flics !

Il faut vraiment que je choppe ce voisin de mes couilles. Mais vraiment. Je sais pas ce que je vais lui faire à lui, mais putain qu’il m’énerve ! Les flics qui donc s’excusent de venir vu que manifestement on est très sage, ils me conseillent juste de parler à voix basse. Mais attend ça commence à bien faire leur connerie merde !

Si ce connard de mes deux il supporte aucun bruit, il va vivre dans la Creuse ! Est ce que je fais un procès à tous les gens qui passent dans ma rue et que j’entends ? Est ce que je fais chier ma voisine qui vit en talon aiguille ? Est ce que j’envoie les flics pour le bébé qui pleure 24h/24 ?

Non, je vis en ville et j’en accepte les conséquences !

Bref, une fois les flics repartis je vois tout le monde s’activer pour retrouver ce qu’ils avaient planqué un peu partout chez moi ! Merci les amis, ça me fait super plaisir que vous vous déchargiez chez moi… Bref, le jour où les gens comprendront que les flics ne peuvent pas entrer chez toi dans ce genre de cas, ils stresseront peut-être moins !

Aux alentours de 6h du mat’ on décolle. Et c’est là que ça devient drôle. D’abord on se fait déposer par un des mecs qui étaient avec nous à une entrée de Paris. Il est aussi défoncé que nous, donc il ne veut pas conduire dans Paris. On se retrouve donc à marcher une demi heure avec la sale môme et une autre fille. Autre fille qui est très, mais alors très morte, tant et si bien qu’on a beaucoup de mal à la focaliser sur « comment marcher tout droit », et surtout sur « où habites-tu ? ».

Mais comme avec la sale môme on est des killeurs, on arrive à la ramener chez elle. Ensuite on file chercher une copine qui avait passé le début de soirée avec nous mais qui avait dû aller dormir parce qu’elle avait un entretien ce matin. Et devinez qui doit la conduire à l’entretien ? La sale môme… Je me propose de suite pour l’aider à passer le temps pendant qu’elle sera toute seule à attendre.

Donc on récupère la fille. Elle prend son petit-dèj avec ce qu’on lui amène (et non ce ne sont pas des croissants, c’est plus farineux on va dire). Direction le lieu de l’entretien. Tout le trajet on tape dans la voiture. Dieu qu’on est fou, on aurait dû mourir, quand j’y pense…

Je commence à trouver le trajet bien long, puis le soleil se lève, alors je finis par demander où on va, et là je réalise : on est dans le fin fond du 78. Un truc paumé comme on n’en voit pas ! On se serait cru en Auvergne… L’horreur… On peut dire qu’en 24h j’aurais eu ma dose de verdure !!!!

On débarque dans le PMU du village, le nez plein à 8h du mat pour prendre du champagne, malheureusement l’autochtone ne prend pas la CB et le seul DAB du village est en rade. Qu’à cela ne tienne, on prend d’assaut l’épicerie et on se fini dans la voiture sur le parking.

On a fait un safari photo dans les rues du village, dans les champs, sur la route principale. Bref on était déf et c’était bien drôle la campagne comme ça. Par contre on a été très triste de ne pas voir de vache ! Je pense que les gens qui nous on croisé ne s’en sont pas encore remis…

Le retour à Paris à 11h sera quand même plus calme (on fatigue à notre âge), j’ai même pioncer dans la caisse (c’te honte). Les filles passent chez moi pour finir les restes. Elles doivent rejoindre Miss Knorr pour sa pause déjeuner. Moi je peux plus. Je reste donc chez moi.

Et que fait un Gauthier à midi complètement détruit ? Il nettoie… Faut vraiment que je me fasse soigner bordel !!!!

J’ai un peu dormi, avant l’arrivé de MisterBitch le soir. Il faudrait pas que je lui fasse trop peur quand même !!!!!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Madame Knoor à l'appareil. FIgurez-vous, cher Monsieur, qu'il s'agissait d'une pause Dejdenez...

Habah!