Après un début de semaine malade, un Noël en famille tinté de nostalgie et de gras, je passe ce dernier week-end de l’année à Perpignan, chez ma Miss Monde préférée (à savoir MisterBitch).
C’est donc la troisième fois que je vais retourner la catalogne avec la star du Potchic depuis qu’on se connaît. C’est normalement la dernière fois vue que la pute du sud vient envahir Paris début 2009. Il faut donc que tout soit grandiose !
Et pour ça, on a fait fort, on vous a fait honneur, tafioles de tous les pays : Gauthier’n Misterbitch in zi place !
Déjà, ça a bien commencé, la voiture de ma mère étant en panne, je n’avais pas de moyen de transport pour aller à Misterbitchville. Mais après un caca-nerveux digne d’un enfant de 4 ans qui veut des bonbons, mon père m’a filé la Rolls.
Ndlr : mon père n’a pas vraiment une Rolls, mais il aime tellement sa voiture que c’est pareil. Et moi normalement je n’ai même pas le droit de la regarder, de peur que j’écaille la peinture. Alors imaginez le nombre de fois où j’ai eu le droit de la conduire.
Bref, je pense que mon père est mourant, je ne vois pas d’autres explications (à moins que cette histoire de divorce ne me le change profondément !). Je pars donc de Toulouse sous un soleil radieux, j’arrive 2h plus tard à Perpignan sous une pluie diluvienne. Il faut impérativement que j’arrête d’aller dans c’te ville, à chaque fois il pleut des cordes, ils vont finir noyés à cause de moi les pauvres.
Je vous passe les détails de la soirée, elle est très bien racontée dans l’article que lui a consacré ma Miss Monde à moi.
Je reviendrais juste sur le lendemain. Je me suis réveillé dans le lit d’un Misterbitch morte poule (il ne voulait pas dormir seul, donc un a fait un câlin pour qu’il s’endorme, il est pire que moi quand il est saoul !). J’avais la frite, donc je me suis douché et préparé pour aller en ville chercher mon Quick post-cuitasse.
Après avoir tenté de réveiller le grizzli, je me suis retrouvé tout seul dans un perpignan post-déluge bien vide. Et là, je me prends en pleine face, enfin en plein téléphone, ma beuverie de la veille.
Il semblerait que dans un moment d’égarement éthylique, j’ai confessé à Miss Cellanées que je voulais que son tatoueur de mari me pique. Pour vous raconter toute l’histoire, j’ai un tatoo dans le creux des reins. J’ai fait ça aux alentours de mes 20 ans (cette période de ma vie est très vague). Le seul souvenir que j’en garde c’est que ça fait trop mal pour envisager d’en faire un autre.
Le hic, c’est que je rêve de m’en faire un autre, je sais où et je sais quoi. Mais non, ça fait trop mal, alors j’ai pas le courage. Et puis je me dis que c’est compliqué, faut prendre rendez-vous, et faire confiance à quelqu’un qu’on connaît pas pour un truc qu’on va garder à vie, et patati et patata.
Et puis voilà que j’en parle à Miss Cellanées, qui s’empresse forcément de me donner son téléphone pour que j’en cause à son homme qui me dit le plus simplement du monde « demain je te tatoo ».
Forcément, je reset. Sauf que le lendemain en question, j’ai le droit à « et mon mari il veut savoir à quelle heure tu veux te faire piquer ? ». Ah, merde, bon, ben j’y suis, j’y vais !
Alors détrompez-vous, ils ne m’ont absolument pas forcé la main. Enfin si un peu, mais c’est très bien, parce que sinon j’aurais jamais osé le faire. Et je dois dire que le résultat est époustouflant !
Ce mec est un artiste, vraiment…
Forcément, y a un truc sur lequel il ne peut pas faire grand chose : la douleur. Et j’ai un poil dégusté. RAH PUTAIN QUE ÇA FAIT MAL BORDEL DE COUILLE À QUEUE !
Mais bon, le jeu en vaut la chandelle. La preuve en image :
Oui bon, c’est un peu ridicule avec les poils coupés comme ça. Et c’est encore un peu rouge, mais bon, ça claque non ? De toute façon je m’en fous de ce que vous pensez, moi j’aime, na ! Ça fait 5 ans que je rêve de me le faire et j’ai enfin réussi à passer le cap. À grand renfort de coups de pieds dans le cul et de vodka de la veille, mais j’ai réussi !
Ndlr : Je trouve ça trop beau les mecs tatoués là, maintenant à chaque fois que je me regarde la cheville je m’excite tout seul ! (vous avez dit « débile » ?)
Après ça, je suis rentré à Toulouse, et j’ai souffert en silence le temps de la cicatrisation… Plus jamais je vais à Perpignan, plus jamais…
6 commentaires:
bah dis donc... original et... très viril ! hu hu hu
Non, c'est très bien. par contre tu es gaucher ou droitier ? Je demande rapport au poignet où c'est tatoué. Faudrait pas que ça t'handicappe pour taper tes messages.
super viril ... mdr
Alors pour le coté viril, je vous emmerde cordialement !
^^
Ensuite ce n'est pas mon poignet mais ma cheville...
Ça se voit non? Vous avez les poignets bizarres s'ils sont comme ça quand même...
tu as l'air potelé !!!
t'es pas spécialement maigre hein ?
Très joli. Vraiment.
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