Suite de l'article d'hier...
Bizarrement je n’ai pas eu son numéro de téléphone ce soir-là. Donc je pensais pouvoir rattraper le coup samedi. Forcément il arrive accompagné. Je me dis que c’est juste un pote. Il me dit bonjour et me calcule plus pendant une bonne heure. Je me dis que c’est parce qu’il est timide et que je l’impressionne. Il enlace le cageot qu’il a osé ramener. Je comprends qu’il en a autant à foutre de moi que moi de l’augmentation du prix des tampax !
Juste après le départ du couple hétéro, le connard et son cageot de thon nous signifient leur envie de se rentrer. Ouais, c’est ça, même pas mal, je vais m’amuser et draguer tous les mecs de la soirée, j’aurais tellement l’embarras du choix que j’oublierai son existence en moins de 15 minutes.
Pour la compréhension de la suite du récit, il vous faut savoir qu’en fait il restait, donc, la maîtresse de maison (genre : femelle), une fille (cf. parenthèse précédente), mon couple d’amis et un garçon à la sexualité incertaine qui semblait fort intéressé par le décolleté extravagant de la maîtresse de maison.
Probabilité pour que je m’envoie en l’air avec l’un des participants : négative !
Donc j’ai bu… La maîtresse de maison ayant presque autant bu que moi, mais n’ayant manifestement pas mon foie de compet’, elle vomit partout et part se faire sauter par le garçon à la sexualité douteuse.
Le binôme du couple qui m’a introduit dans le cercle se rend compte que je suis quand même relativement contrarié, il me demande pourquoi. Je lui explique donc que j’avais fortement envie de mélanger mes fluides corporels avec le connard au cageot et que donc il fallait que ça passe (traduction : encore une bouteille de champagne et c’était oublié).
Là il me regarde avec toute la compassion du monde et me dit :
On en revient donc à la mise en garde au début de l’article. Je n’en tire aucune fierté, croyez-moi, mais il est clair que je ne peux pas, en l’état actuel des choses, coucher avec un garçon séropositif. Même avec 4 capotes et du scotch, je peux pas. Dans le nombre j’ai couché avec des séropos sans le savoir, c’est obligé. Une fois j’ai fait une tri-T préventive à cause d’une capote qui a explosé, le mec me l’a avoué après coup. J’ai tellement eu peur ce jour-là, c’est de l’instinct de survie.
Alors peut-être qu’un jour, je tomberais amoureux d’un garçon séropo et là je serais bien obligé de revoir ma copie. Peut-être que je choperais cette saloperie et que je souffrirais d’un cruel dilemme : le dire et prendre le risque d’être rejeté à cause de ça ou mentir et faire prendre des risques à une personne qui n’a rien demandé ?
J’espère à ne jamais avoir à me poser cette question, mais le fait est qu’en l’état, je ne peux pas coucher avec un séropo en le sachant…
* Jetez vos pierres maintenant *
La soirée se termina comme elle a commencé, à savoir : n’importe comment. J’avais le choix :
À votre avis, qu’est-ce que j’ai fait ?
Tiens, ça serait rigolo de vous laisser répondre à cette question, il n’y a rien à gagner, c’est juste pour le fun ! La réponse dans la journée, si vous êtes sage...
Bizarrement je n’ai pas eu son numéro de téléphone ce soir-là. Donc je pensais pouvoir rattraper le coup samedi. Forcément il arrive accompagné. Je me dis que c’est juste un pote. Il me dit bonjour et me calcule plus pendant une bonne heure. Je me dis que c’est parce qu’il est timide et que je l’impressionne. Il enlace le cageot qu’il a osé ramener. Je comprends qu’il en a autant à foutre de moi que moi de l’augmentation du prix des tampax !
Juste après le départ du couple hétéro, le connard et son cageot de thon nous signifient leur envie de se rentrer. Ouais, c’est ça, même pas mal, je vais m’amuser et draguer tous les mecs de la soirée, j’aurais tellement l’embarras du choix que j’oublierai son existence en moins de 15 minutes.
Pour la compréhension de la suite du récit, il vous faut savoir qu’en fait il restait, donc, la maîtresse de maison (genre : femelle), une fille (cf. parenthèse précédente), mon couple d’amis et un garçon à la sexualité incertaine qui semblait fort intéressé par le décolleté extravagant de la maîtresse de maison.
Probabilité pour que je m’envoie en l’air avec l’un des participants : négative !
Donc j’ai bu… La maîtresse de maison ayant presque autant bu que moi, mais n’ayant manifestement pas mon foie de compet’, elle vomit partout et part se faire sauter par le garçon à la sexualité douteuse.
Ndlr : Sauter quelqu’un qui vomit, c’est ignoble, comment peut-on ? Je pensais qu’il n’y avait que moi pour faire ça… Et tous ceux que je ramène le week-end… Non en fait c’est relativement courant, j’ai rien dit, reprenons.
Le binôme du couple qui m’a introduit dans le cercle se rend compte que je suis quand même relativement contrarié, il me demande pourquoi. Je lui explique donc que j’avais fortement envie de mélanger mes fluides corporels avec le connard au cageot et que donc il fallait que ça passe (traduction : encore une bouteille de champagne et c’était oublié).
Là il me regarde avec toute la compassion du monde et me dit :
- Tu sais, c’est pas plus mal va, profite de la soirée…
- Ben quoi ? J’ai pas le droit à avoir une sexualité, tu me gardes que pour toi ? (il y a un petit jeu de séduction malsain entre-nous, ça vient sûrement du fait qu’on a couché ensemble, avec son mec aussi, enfin tous les trois quoi, bref)
- Oui, mais non, allez c’est mieux pour toi, crois-moi !
- C’est quoi son problème ? Il est bi ? Il en a une minuscule ? Avant c’était une femme ?
- Il est séropo…
- … merci, ça va beaucoup mieux !
On en revient donc à la mise en garde au début de l’article. Je n’en tire aucune fierté, croyez-moi, mais il est clair que je ne peux pas, en l’état actuel des choses, coucher avec un garçon séropositif. Même avec 4 capotes et du scotch, je peux pas. Dans le nombre j’ai couché avec des séropos sans le savoir, c’est obligé. Une fois j’ai fait une tri-T préventive à cause d’une capote qui a explosé, le mec me l’a avoué après coup. J’ai tellement eu peur ce jour-là, c’est de l’instinct de survie.
Alors peut-être qu’un jour, je tomberais amoureux d’un garçon séropo et là je serais bien obligé de revoir ma copie. Peut-être que je choperais cette saloperie et que je souffrirais d’un cruel dilemme : le dire et prendre le risque d’être rejeté à cause de ça ou mentir et faire prendre des risques à une personne qui n’a rien demandé ?
J’espère à ne jamais avoir à me poser cette question, mais le fait est qu’en l’état, je ne peux pas coucher avec un séropo en le sachant…
* Jetez vos pierres maintenant *
La soirée se termina comme elle a commencé, à savoir : n’importe comment. J’avais le choix :
- Payer un taxi pour rentrer chez moi, genre au moins 30 euros là où j’étais (onéreux mais sage comme décision)
- Rejoindre Bradshaw quelque part dans Paris pour faire je ne sais quoi, toujours en taxi mais pour un peu moins cher du coup parce que moins loin théoriquement, avec la promesse évidente de continuer à boire alors qu’il est 5h du mat’ (moins sage, voire dangereux pour ma CB et ma santé)
- Me faire ramener en voiture chez moi par une fille saoule que je connais à peine (carrément suicidaire d’un point de vue sécurité routière, mais bien pour ma CB)
- Dormir au milieu de mon couple d’amis qui en avait après moi pour autre chose que partager un café le dimanche matin (intéressant au niveau de ma libido, de ma santé et de ma CB, mais malsain au possible)
À votre avis, qu’est-ce que j’ai fait ?
Tiens, ça serait rigolo de vous laisser répondre à cette question, il n’y a rien à gagner, c’est juste pour le fun ! La réponse dans la journée, si vous êtes sage...
7 commentaires:
>* Jetez vos pierres maintenant * > Pierre! Pierre! Pierre!
>Pour la réponse à ta dernière question, j'opterai pour la réponse 1, et c'est mon dernier mot... à moins que la 4... oui la 4 me paraît bien te correspondre...!
2 ou 4 pour moi
réponse 2 !! ?
Moi je ne jete pas la pierre... Je la garde pour l'accouchement de Rachida Dati.
Facile, réponse 2 ! (il faut savoir multiplier les sources)
Pour aller à contre-courant, je dirais réponse 3...
super un jeu, alors je participe. 2 ou 4??? On va dire 2.
Thié Rit
"La maîtresse de maison ayant presque autant bu que moi, mais n’ayant manifestement pas mon foie de compet’, elle vomit partout et part se faire sauter par le garçon à la sexualité douteuse."
Ah là là .. ya pas à dire, ça fait rêver les récits de la jeunesse dorée parisienne ....
2 ou 4. Et même pas fétichiste des chiffres je suis.
Cyrius
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