Ce nouveau boulot, c'est un peu le boulot dont je rêve depuis 2 ans, alors j'essaie de bien faire. Mais voilà, quand on a passé les deux dernières années soit au chômage, soit à donner des cours à des ado boutonneux, on est plus vraiment dans le rythme "jeune cadre dynamique".
Je suis extrêmement fatigué. Me lever tous les matins entre 6h et 6h30, passer 3h par jour dans les transports, prendre 25 min pour manger, rentrer chez moi vers 20h, me coucher vers minuit. Voilà une journée type, et ce 5 jours par semaine.
Pour vous c'est normal, pour moi ça l'était il y a deux ans, mais là j'ai plus le rythme. Je suis crevé, je suis débordé par les taches ménagères. Alors je pourrais me coucher plus tôt et me reposer, mais en plus je dors mal.
Oui parce qu'il faut rajouter le stress. Je tourne et retourne toutes les nuits jusqu'à 3 ou 4h du mat' en pensant à ce que je dois faire au bureau, ce que je dois dire, comment le dire, comment le faire... Bref, je stress comme je n'avais plus stressé depuis que j'étais entré au service d'un homme politique de premier plan en 2007.
Même quand je suis devenu prof, ça ne m'avait pas foutu un tel coup de stress.
Là il faut que je sois bon pour deux raisons : garder mon job (y a une période d'essai) et prouver que je peux le faire et bien le faire.
Je dois d'abord me le prouver à moi-même, je n'ai jamais été en charge d'un tel projet, autant je peux être motivé et avoir envie de réussir, autant je ne sais pas si je vais y arriver. Je doute de mes capacités, et ça c'est pas bon pour bien avancer dans le job.
Mais je dois aussi prouver à mon patron que je suis le bon. J'ai obtenu ce job par cooptation. Alors certes ils ne m'auraient pas engager s'ils ne pensaient pas que je pouvais le faire, mais j'ai quand même bénéficié d'un bon coup de pouce, et je ne peux pas decevoir la personne qui a pris le risque de me recommander.
Tout ça mélanger fait que je ne dors pas... Et je suis donc crevé, et donc je cogite encore plus et donc je dors encore moins... Le sympathique cercle vicieux quoi !
Il faut que je prenne mes marques, que j'accomplisse quelque chose dont je serai fier et qui attirera peut-être l'attention du PDG, après je serais plus détendu, plus en confiance, et je pense que je retrouverai le sommeil.
En attendant, je continue à naviguer à vue en espérant n'être pas trop mauvais...
Un truc est sûr, le week-end qui s'annonce (Gay Pride + potes de province + grosse soirée) me fera le plus grand bien pour oublier un peu tout ça. Par contre lundi je vais avoir des cernes de compèt, ça c'est sûr !
2 commentaires:
deux lectures à te conseiller:
- le sentiment d'imposture, de Belinda Cannone
- s'organiser pour réussir, de David Allen
mon pove naze on va te plaindre! t`auras bien le temps de pleurnicher quant tu auras été viré! allez vive la vie ici a miami.
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