mardi 4 mars 2008

Je me suis cassé le cul

Je vous dois un résumé de mon week-end, donc c’est parti pour le déballage… Vendredi c’était jour de RTT après une semaine de gastro plutôt violente. J’aurais dû passer trois jours au chaud dans mon lit, me reposer, prendre du temps pour moi, mais je ne pouvais pas !

J’avais un engagement envers 7h48, le salon de l’agriculture c’est sacré chez nous. La journée n’a pas commencé comme prévue. J’étais invité à une réception au travail. J’ai donc pris mon petit dèj à midi avec du champagne et des macarons Ladurée. Plutôt agréable comme petit dèj au passage. Mais tout se paye, me voilà donc bourré à 13h !

Je rejoins 7h48 dans un resto, et on mange italien avec une petite bouteille de vin local. Agréable, rigolo, alcoolisé. A 15h on est rond comme des culs de pelles. On décide d’aller faire les frippes pour une soirée costumée à venir dont j’aurais l’occasion de vous reparler, je pense.

Je ne sais pas à quel moment on a perdu le fil, mais le fait est qu’à 17h on était en train de danser comme des abrutis sur de la pop à fond dans mon appart en vidant une bouteille de vodka et en fumant un joint. Et le salon de l’agriculture dans tout ça me direz-vous ? On a décidé d’y aller après le coiffeur. Oui je ne sais pas non plus trop comment cette idée m’est venue, mais j’ai eu une subite envie de me faire relooker la tronche.

Là je fais une pause pour émettre un warning à destination des plus jeunes (et autres) : se faire couper les cheveux quand on a 15g c’est une idée à la con !

Bon on est devenu les stars du salon de coiffure, mais le fait est que j’ai une coupe de merde, genre vieux poulpe mort poser sur le crâne ! On arrive donc au salon à 20h30, on retrouve une raphy survoltée, on boit, on rit, on mange, on fume, on boit, on boit, on boit !

Là j’ai un peu perdu le fil, à 23h30, 7h48 est en train de pleurer parce que, je cite « personne ne l’aime », bon moi je l’aime surtout quand elle est alcooliquement malheureuse, parce qu’elle est encore plus craquante. Et puis surtout on sait que ça ne dure pas, et puis comme ça on peut lui dire qu’on l’aime pendant des heures, alors on en profite.

Le samedi fut difficile de mon côté. Je rampe jusqu’à 19h, puis je me mets en mouvement pour ma première soirée. J’enchaîne deux anniversaires. Le premier est en banlieue, on se pointe avec deux potes, il y a que des pédés, je connais personne, chouette un nouveau terrain de jeu, j’adore. Les gens sont gentils, bigarrés, bref c’est sympa, on boit, on fume et on s’anesthésie le fond du nez avec une farine spéciale !

Vers minuit direction le RER et hop la deuxième soirée se profile : une amie a réservé un bar pour tous ces amis. Sympa l’idée non ? On peut donc faire tout ce qu’on veut dans le bar, vu que c’est privé. Je ne vous raconterai rien pour ne pas trahir qui que ce soit, il fallait être là. C’était super sympa, enfin de ce dont je me souviens. J’ai parlé avec pleins de gens super, la suite pourra être intéressante si certaines choses se confirment. Je vous tiendrais au courant.

Là je fais une pause, parce que si je me souviens de peu de chose, mon corps lui se rappelle de beaucoup beaucoup de chose. Comme, par exemple, ma magnifique descente d’escalier. Telle une reine, je pose le pied sur la première marche, je souris à la salle, tout le monde est beau, je suis beau, la lumière est sur moi, je me retourne pour sourire à mon cavalier, qui est aussi très beau, et là, c’est le drame : je me ramasse la tronche.

Mais un truc comme on en voit que dans vidéo gag. Je me suis retrouvé avec les 4 fers en l’air, je me suis renversé le contenu de mon verre sur la tronche, et je me suis explosé le coccyx sur une marche. La honte interstellaire la plus interstellaire qui me soit jamais arrivée.

Heureusement l’alcool me donne de la contenance. Après un passage aux toilettes, un rapide toilettage de ma tête, de ma chemise et de l’intérieur de ma narine gauche, je retourne tout sourire dans la salle comme si de rien n’était.

The show must go on…

La fin de la soirée sera très floue. Je finirai dans un taxi et dimanche je passerai une bonne partie de la journée à compter mes bleus. Bref je me suis bien amusé, c’est un fait, j’ai rencontré au moins un joli garçon, mais j’ai mal au cul comme jamais de ma vie. Il faut impérativement que j’aille voir un médecin pour vérifier qu’il est pas trop abîmé mon petit coccyx tout douloureux !

Snifff

Je souffre…

Bon allez je vais au dodo, demain j’ai une énorme journée devant moi, et une énorme semaine aussi, bref c’est intense et il faut que je sois en forme…

7 commentaires:

Anonyme a dit…

on dit rond comme une queue de pelle et pas comme un cul de pelle...

Unknown a dit…

Sachez cher Monsieur 6l20 que j'invente des expressions si je veux, non mais!

Anonyme a dit…

La partie intéressante dans tout ça, le reste étant très banal (pour des gens comme toi ou moi j'entends), c'est que tu as rencontré un joli garçon, et que quoi qu'il advienne cette semaine t'en paraîtra plus belle que la précédente... non?

Anonyme a dit…

D'habitude je lis mais reste silencieuse sauf que là la chute dans l'escalier je compatis trop, ça m'est arrivé cet été après avoir été plantée là par mon allemand et conduite par un autre qui me comptait fleurette jusqu'à la boite du coin, la combinaison trop saoule + talons hauts + escalier en métal poli + pluie a été fatale à mes cervicales et surtout à ma dignité ;-)

En prime après j'ai passé une semaine en maillot sur la plage avec les marches imprimées dans le corps, des coudes à l'arrière des cuisses, genre femme battue, du meilleur effet, n'est-ce pas?

Anonyme a dit…

c'est pas chronique le mal au coccyx chez les gay?

Polyphème a dit…

Plus que ton cul, c'est ton amour propre qui a morflé !

Anonyme a dit…

Pour une fois que tu as mal au cul sans te faire défoncer ^_^
Bon rétablissement :)