Quand il fait faim…

… il fait faim !

Ça c’est de l’accroche, y a pas à dire mais j’ai le sens de la formule ! Donc tout ça pour vous parler de mon week-end, et principalement de la journée d’hier. Remontons un peu dans le temps.

Pendant mes vacances j’ai rencontré quelques garçons sympathiques avec qui j’ai échangé des fluides corporels (i.e j’ai baisé du local quoi !). Les premiers jours j’ai fait comme à mon habitude, du one shot avec des mecs rencontrés sur le net.

La deuxième semaine, j’ai rencontré un garçon avec qui je cause depuis plusieurs mois. On n’avait pas eu le temps de se voir lors de mes passages dans la ville rose, et comme il est mignon je l’avais mis sous le coude au cas où. Et j’ai bien fait.

On a donc fini par se voir, dans le but avouer de copuler comme des bêtes pendant une heure ou deux, selon la forme du moment. Une fois sur son canapé on a causé, causé, causé et encore causé. Vers 4h du matin, alors qu’on avait passé la nuit à blablater au lieu de se sucer le bout (je sens que je vais être poète aujourd’hui, je vous aurai prévenu !), on fini par se sauter dessus.

Il y a quelques temps je me demandais depuis quand je n’avais pas réellement pris mon pied avec un garçon sans être bourré et/ou défoncé, et ben maintenant je sais quand, c’était la dernière fois que j’ai couché avec ce garçon. C’était excellent, doux, mignon, transcendant… on s’est revu presque tous les jours jusqu’à mon départ. On a partagé bien plus que du cul bête et méchant.

Il est un peu plus jeune que moi, il bosse dans la cuisine d’un grand restaurant (étoilé et tout et tout), il est féru d’histoire et de politique, on a parlé de tout et de rien, mais je ne me suis jamais ennuyé avec lui, il a la peau douce comme de la soie, il est tendre et me fait complètement fondre.

Il vit à Toulouse, et moi à Paris. Je suis rentré chez moi, fin de l’histoire.

Les trois premiers jours de retour à ma vie parisienne, j’ai consacré du temps à mes amis qui m’avaient manqué. On est allé au ciné presque tous les jours, on a bu quelques verres, samedi soir j’ai fait une soirée dvd chez moi avec de l’alcool. Bref j’ai repris ma vie de dépravé.

Samedi justement j’avais envie de sortir, mes amis non, je me suis donc retrouvé tout seul en boite à me bourrer la gueule. A la fermeture, j’ai ramené un mec chez moi. J’étais cuit comme jamais, vous devez vous en douter ! Rien à voir avec la choucroute, mais faut que je la raconte celle-là : une fois chez moi, j’avais un creux, je mange un bout de pizza au beauf qui traînait par là, il me demande d’aller me brosser les dents avant de l’embrasser, je m’exécute en demandant si j’ai une haleine si insupportable que ça, il me répond qu’il ne mange pas de vache, que c’est sacré pour lui… Ben je m’étais jamais tapé un hindou dit donc !

Revenons à nos moutons ou nos vaches, on s’en fout ! Une fois à poil dans mon lit, je me rends compte qu’il ne me plait pas du tout (rien à voir avec le coup de la vache, il est vraiment pas beau en fait). Et là j’ai fait ma 7h48, quand il m’a demandé « qu’est-ce qui te ferait plaisir ? », cette question avait, bien entendu, une connotation sexuelle, je lui ai répondu « que tu prennes le métro, c’est par là ! » et j’ai tendu le bras vers ma porte ! Il n’a plus rien dit, pris ses affaires, et passé la porte… Des fois j’ai presque honte.

Le souci c’est que j’avais faim moi, je me mets sur le net pour voir ce qui traîne, mon plan cul majoritaire (celui que je baise depuis plusieurs mois quand il fait faim) est là aussi, je lui propose de passer, on baise pendant 2h c’est géant (j’ai une forme moi, même à 4g, ça m’étonnera toujours).

Je le fous à la porte une fois fini, deux mecs qui sortent de chez moi en une demi-journée. Je dors un peu, au réveil je zone, un mec me propose de venir me masser. J’accepte, un troisième donc dans la journée qui vient chez moi, lui n’aura le droit que de me masser, non il est vraiment trop moche, mais il masse bien, une fois fini il disparaît. J’ai une pensée émue pour le voisin qui tiendrait une comptabilité des mecs qui passent ma porte.

Je suis massé et détendu, mais j’ai encore faim. Je me fais livrer un mec dans la trentaine avec une énorme bite, j’ai envie de sucer. S’en suivra 2h de 69 endiablé au champagne. 1h du matin, je suis seul et je compte le rester. J’aurais fait venir 4 mecs chez moi en quelques heures, je suis une pute !

Faudrait que je pense à les faire payer, moi qui ai des problèmes de frics en ce moment. Donc revenons à l’analyse comportementale, 4 mecs dans la journée pour assouvir une faim qui est encore là, j’ai jeté l’éponge parce que j’étais fatigué (et un peu dégoûté, voire même honteux).

Parce que la seule chose dont j’avais besoin, le seul garçon que j’aurais voulu voir et serrer fort contre moi, celui à qui j’ai pensé tout du long, ben c’est mon cuistot (pseudo officiel, retenez le, je risque d’en reparler, ou pas).

Si c’est pas du pathos en boite ça quand même. Et pourquoi je pense à lui ? Juste parce que je sais que c’est impossible, voilà, j’aime les défis, j’aime quand c’est compliqué, j’aime me rendre malade à cause de conneries.

Et vu ce que j’ai fait hier, on peut encore dire que j’aime toujours autant me punir…