… je vous tiens rapidement au courant de ma vie ! Aujourd’hui j’ai fait mes 7h de travail. Une journée classique en somme. Mais j’ai été un peu débordé quand même. Enfin bref, rien de bien grave.
Toute la journée j’ai couru après mon chef pour lui suggérer deux choses :
1/ Embaucher (je ne peux pas être partout, j’ai besoin d’aide) au moins trois personnes
2/ Me dire que j’étais engagé en tant que cadre avec un salaire scandaleux et ce à partir de lundi prochain…
Sur la première requête j’ai eu comme réponse « oui j’y pense aussi » et sur la seconde, j’ai eu une toute autre réponse.
A l’écouter, la semaine dernière hein, pas il y a trois ans, il me prenait comme assistant le mois prochain et on partait heureux sur les routes de France pour la gloire de la multinationale américaine qui nous embauche tous les deux.
Aujourd’hui ça a donné ça « tu reste ici jusqu’à février au moins, tu fais le même travail, et dans 4 mois on voit si on peut t’augmenter ». Le tout ponctué par un magnifique « mais tu sais c’est pas moi qui décide, je suis pied et poings liés par la RH ».
Ben voyons, je vais te plaindre en plus. Et moi j’ai fait quoi ? Je me suis juste contenté de lui rappeler qu’avec un smic j’avais beaucoup de mal à survivre (aucun commentaire, un smic c’est pas suffisant, point barre, je sais qu’il y a des gens qui vivent avec beaucoup moins, s’ils y arrivent tant mieux c’est pas mon problème).
Je retourne donc faire mon travail (à savoir former ma remplaçante). En fait ce n’est pas ma remplaçante, c’est comme ça que je l’appelais parce que je pensais partir, mais vu que je reste il s’avère qu’elle sera juste ma doublure en cas de coup dur ou d’absence de ma part. En même temps je forme celle que je pensais être mon égale et qui s’avère en fin de compte être ma chef. Faudra que je pense à ralentir sur les blagues graveleuses que je lui sors tout le temps du coup.
Je finis ma journée à 17h (et quelques poussières), et à 16h52 mon chef se pose devant moi, avec son plus beau sourire et me sort « il faut que tu me réécrive toutes les procédure, j’en ai besoin pour demain ». Moi gentil et niais, je réfléchis un peu, et je lui réponds « bon ben écoute demain on met ma doublure à ma place et je me consacre aux procédures, j’aurais fini vers 15/16h demain je pense si tout se passe bien » (sous-entendu si on me fait pas chier toutes les deux minutes avec des « gauthier tu peux venir m’aider là s’il te plait ? »).
Toujours fardé de son plus beau sourire il me rétorque « mais en fait j’en ai besoin pour demain matin 9h, tu m’as pas dit que tu avais besoin d’argent ? Fait quelques heures sup’ ! ».
Mais il se fout de moi en plus ?
Je suis payé au smic alors que j’encadre 5 personne, bientôt 8 voire 9, je supervise la mise en place des procédures, je les écris, je forme, bref je fais un boulot qui mérite plus que le smic et en plus je dois passer la nuit au bureau pour avoir le droit de négocier une après midi de libre pour visiter des appartements (c’est ce qu’il m’a proposé) ? MERDE JE SUIS PAS UN ESCLAVE !!!!!
Donc j’ai forcément dit « non, je ne passerai pas la nuit au bureau » et je suis rentré pour le faire chez moi…
On arrête de rire dans le fond, merci…
Là il est minuit, et je viens de finir, j’ai même pas eu le temps de manger, je suis crevé, déprimé, j’ai fait de la merde en plus, je vais me faire virer, j’en ai marre, je déprime, il me faut un autre travail, ou une augmentation, ou de la drogue…
Ah oui, de la drogue, c’est bien ça !
Voilà, je vais aller me coucher, je pense que c’est mieux, et je réfléchirai à mon amour-propre plus tard, en attendant je vais relire une dernière fois ma prose avant de la valider et la transmettre aux grands chefs (qui eux doivent bien dormir !).
Ps: pas la peine de me dire que l'article est bourré de fautes, je prends même pas le temps de me relire de toute façon ce soir
Toute la journée j’ai couru après mon chef pour lui suggérer deux choses :
1/ Embaucher (je ne peux pas être partout, j’ai besoin d’aide) au moins trois personnes
2/ Me dire que j’étais engagé en tant que cadre avec un salaire scandaleux et ce à partir de lundi prochain…
Sur la première requête j’ai eu comme réponse « oui j’y pense aussi » et sur la seconde, j’ai eu une toute autre réponse.
A l’écouter, la semaine dernière hein, pas il y a trois ans, il me prenait comme assistant le mois prochain et on partait heureux sur les routes de France pour la gloire de la multinationale américaine qui nous embauche tous les deux.
Aujourd’hui ça a donné ça « tu reste ici jusqu’à février au moins, tu fais le même travail, et dans 4 mois on voit si on peut t’augmenter ». Le tout ponctué par un magnifique « mais tu sais c’est pas moi qui décide, je suis pied et poings liés par la RH ».
Ben voyons, je vais te plaindre en plus. Et moi j’ai fait quoi ? Je me suis juste contenté de lui rappeler qu’avec un smic j’avais beaucoup de mal à survivre (aucun commentaire, un smic c’est pas suffisant, point barre, je sais qu’il y a des gens qui vivent avec beaucoup moins, s’ils y arrivent tant mieux c’est pas mon problème).
Je retourne donc faire mon travail (à savoir former ma remplaçante). En fait ce n’est pas ma remplaçante, c’est comme ça que je l’appelais parce que je pensais partir, mais vu que je reste il s’avère qu’elle sera juste ma doublure en cas de coup dur ou d’absence de ma part. En même temps je forme celle que je pensais être mon égale et qui s’avère en fin de compte être ma chef. Faudra que je pense à ralentir sur les blagues graveleuses que je lui sors tout le temps du coup.
Je finis ma journée à 17h (et quelques poussières), et à 16h52 mon chef se pose devant moi, avec son plus beau sourire et me sort « il faut que tu me réécrive toutes les procédure, j’en ai besoin pour demain ». Moi gentil et niais, je réfléchis un peu, et je lui réponds « bon ben écoute demain on met ma doublure à ma place et je me consacre aux procédures, j’aurais fini vers 15/16h demain je pense si tout se passe bien » (sous-entendu si on me fait pas chier toutes les deux minutes avec des « gauthier tu peux venir m’aider là s’il te plait ? »).
Toujours fardé de son plus beau sourire il me rétorque « mais en fait j’en ai besoin pour demain matin 9h, tu m’as pas dit que tu avais besoin d’argent ? Fait quelques heures sup’ ! ».
Mais il se fout de moi en plus ?
Je suis payé au smic alors que j’encadre 5 personne, bientôt 8 voire 9, je supervise la mise en place des procédures, je les écris, je forme, bref je fais un boulot qui mérite plus que le smic et en plus je dois passer la nuit au bureau pour avoir le droit de négocier une après midi de libre pour visiter des appartements (c’est ce qu’il m’a proposé) ? MERDE JE SUIS PAS UN ESCLAVE !!!!!
Donc j’ai forcément dit « non, je ne passerai pas la nuit au bureau » et je suis rentré pour le faire chez moi…
On arrête de rire dans le fond, merci…
Là il est minuit, et je viens de finir, j’ai même pas eu le temps de manger, je suis crevé, déprimé, j’ai fait de la merde en plus, je vais me faire virer, j’en ai marre, je déprime, il me faut un autre travail, ou une augmentation, ou de la drogue…
Ah oui, de la drogue, c’est bien ça !
Voilà, je vais aller me coucher, je pense que c’est mieux, et je réfléchirai à mon amour-propre plus tard, en attendant je vais relire une dernière fois ma prose avant de la valider et la transmettre aux grands chefs (qui eux doivent bien dormir !).
Ps: pas la peine de me dire que l'article est bourré de fautes, je prends même pas le temps de me relire de toute façon ce soir
7 commentaires:
Mal ajeno consuelo de tontos. Mal d'autrui consolation pour les idiots. Tu n'es pas idiot Gauthier, et je ne veux pas te consoler en te disant que moi, je viens tout juste de rentrer du travail, après 17 heures au bureau et demain matin il faudra que j'y sois tôt (la seule chose c'est que je peux multplier le smic). Je ne veux pas te consoler, mais si te remercier car malgré tout cela, tu penses à nous et tu ne peux pas savoir le plaisir que c'est de te lire presque tous les jours, le soir en retrant. Eh oui, tu es peut-être aussi une femme-au-foyer-qui-attend-son-mari virtuelle. Un grand merci, tu ne peux pas savoir à quel point il est grand (plus que l'invitation promise où je vis à l'étranger). Je t'embrasse.
C'est rude... encadrer plus de 5 personnes pour le SMIC sans statut de cadre, ya un problème de gestion de personnel dans cette boîte. Du coup, à toi d'estimer ta force de négociation dans la situation (qu'engendrerait ton départ ? es-tu indispensable ? prennent-ils au sérieux tes revendications ? etc...). J'ai vécu un peu le même problème et un jour j'y suis allé au bluff en disant que je partais et que je ne resterais que si j'avais une augmentation de 50%. C'était complètement inconscient mais ça a marché, grâce à un concours de circonstances et un bon timing. A toi de juger si tu peux obtenir qq ch de cette boîte. Et bonne chance !
Je suppose qu'avec tes galères immobilières actuelles, les menacer de les plaquer ou les plaquer carrément n'est pas une bonne idée?...
Courage, février c'est dans pas longtemps, en espérant qu'ils ne te feront pas languir pendant deux ans. Le CPE, officiellement, c'est quand même pas passé!
en fait, tu bosse beaucoup trop, et tu baise pas assez !! c'est ça la solution !!lol,franchement ... t'es mal barré !!
bisouxxx gaugau
Hé ben y'a eu des nouveautés depuis!
Bon, le Gaugau va surement nous raconter tout ca dans un article, mais... d'un, il a trahit Ségo, et de deux, il changera pas que d'appart en octobre!
Tu vois, suis gentil, je crée le suspens, mais je dévoile rien! ;)
Si tu demandes 50% direct, ils vont rigoler un bon coup et te dire "dégage"....
Par contre, tu peux taper direct le 20%, ça peut passer !
Les bonnes idées de Sociable
Aie aie aie... Bon. Courage, courage... et puis, à mon retour, je t'invite à venir picoler un soir. On se noiera dans du whisky, de la vodka, du Champomy et des bières, histoire de bien gerber et d'arriver le ventre vide au bureau ensuite !
(Mais le nez plein).
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