Avec Océane on a une devise « Petit Jésus est joueur ». Pas qu’on soit croyant ou pratiquant, non loin de là, mais on a remarqué que si on s’en remettait à quelque divinité que ce soit pour obtenir quelque chose, on nous répondait toujours par… une blague !
Véridique !
Je n’ai malheureusement pas le temps de vous faire une liste exhaustive ici, mais il faut savoir que cette manie des blagues divines nous a conduit dans le Gers un soir de 2 janvier, nous a permis de traverser les Pyrénées en pleine nuit en semaine en suivant des gens bourrés qui s’amusaient à faire des têtes à queue sur les routes de montagnes, m’a permis de fauter avec un espagnol prénommé Jésus (prononcez Rréssusse) mesurant 1m65 (la personnification de « petit jésus » en somme), nous a permis aussi d’avoir tous un petit ami à Londres quasiment en même temps. Bref comme vous pouvez le voir, on s’est beaucoup amusé.
En ces temps difficiles, je me prends à implorer je ne sais quelle divinité pour m’aider dans ma quête d’appartement. Comme ça marche pas vraiment, je me suis retourné vers elle pour lui suggérer de m’amener un peu de bonheur dans une vie que je trouve bien morne (en fait très routinière, et la routine moi ça me tue, mais bon c’est pas le sujet).
Et voilà que j’ai été exaucé de la plus belle façon qui soit. Une blagounette digne d’un Jean Roucas au meilleur de sa forme directement venue du ciel. C’est à vous rendre croyant sur le champ.
Hier matin j’arrive au boulot la tête dans le cul, comme je suis nouveau, je n’ai pas encore mon laissez passer, donc je présente tous les matins (et tous les midis aussi) un petit papier sur lequel figure mon nom et le bureau dans lequel je travaille. Ce qui me permet de rentrer dans mon beau bâtiment officiel sans encombres.
Je ne suis pas du matin, ce qui fait que j’ai encore les yeux fermés quand je me pointe devant le mec de la sécurité. Je lui tends le papier après avoir passé 5 minutes la tête dans mon sac pour le retrouver (alors qu’il est toujours au même endroit), et je le gratifie d’un « merci bonne journée » au moment où il me le rend. Sachant que ce n’est qu’à ce moment que je le regarde réellement (oui quand je parle à quelqu’un je le regarde et même que je lui souris).
Donc hier matin, toute tête dans le cul comme il se doit, je tend mon papier, je relève le tête, j’ouvre la bouche pour dire merci, mais voilà ce qui est sorti de ma bouche « Mer… MOUHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH !!!!!! », et je suis rentré en pleurant de rire. Impossible de reprendre mon souffle tellement ce fou rire salvateur était violent.
Alors pourquoi, oui pourquoi je me suis pris ce vilain fou rire devant la porte ? Tout simplement parce que le gars de la sécurité qui m’a dit « vous pouvez y aller », n’était autre que… mon ex-président du syndic !
Et là ce fut tout simplement jouissif, savoir que cet abrutit qui m’a pourri la vie pendant deux ans, jusqu’à m’envoyer des boules puantes pendant que je recevais (bon ok j’ai aucune preuve mais ça ne peut être que lui), que ce fouille merde qui m’a envoyé je ne sais combien de fois les flics, que ce minable qui m’avait promis de me casser le gueule, que cette merde qui m’a réveillé à 4h du matin « juste pour le plaisir » soit en fait un agent de la sécurité dans l’administration où je bosse, MAIS C’EST TROP BON !!!!!!!!
Alors je le dis solennellement : merci Petit Jésus, merci d’être toujours là pour moi, merci de me faire rire, franchement, y en a pas deux comme toi !
7 commentaires:
quelle belle vengeance involontaire mdr!
dis moi on peut venir lui jeter des boules puantes???
Vengeance!!! J'espère que tu vas te lâcher!
mdr !! oh lala, j'a-dore !! c'est énorme !! t'as du avoir un moment de jouisance extrême à cet instant !!!
on va pouvoir calculer combien de temps il faudra à la rumeure pour se propager à propos de ton homosexualité.
je sais bien que tu t'assumes, mais la je pense quand même que c est un peu tot.
sur son blog j'ai lu un post la dessus a la rubrique 'bloody fucking Jesus!!!' ralalala
on a coutume de dire que la vie est dure, moi j'me bas pour... take care sugar baby love (m'en fous)
J'aime quand la vie nous offre de belles revanches comme ça !
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