Je suis en train de remettre de l’ordre dans ma vie. Ça prend du temps, je fais les choses un peu à ma façon (en gros ça veut dire que je n’arrête pas tout de façon définitive et abrupte, mais j’y travaille). Cette semaine, j’ai donc eu un rdv à caractère professionnel, j’ai également dégoté l’annonce de job de mes rêves. Niveau boulot je me remets en course, même si rien n’est gagné d’avance, mais ça fait du bien de savoir qu’on est pas complètement hors course !
J’ai promis de mettre un sérieux frein à la drogue, jusque-là je tiens bon, en même temps j’évite les gens/occasions qui feraient que je pourrais en prendre, donc c’est pas trop dur. Mais je me dis qu’il est temps que je me raccroche à la réalité et que je sorte de ma bulle parce que outre le fait que je me fous en l’air point de vue santé, je suis en train de fragiliser certaines amitiés auxquelles je tiens beaucoup en accumulant des boulettes de plus en plus grosses !
L’autre abcès de fixation est ma vie sentimentalo-sexuelle (j’en reviens pas d’utiliser « abcès de fixation » dans mon blog… Science po quand tu nous tiens !). Là on parle même plus de chantier, mais de genèse. À la manière du créateur le premier matin, je dois tout créer de mes douces mains.
J’ai mis un frein aux plans culs, enfin aux plus glauques en tout cas. J’ai toujours une vie sexuelle, mais j’en ai une sage et raisonnée. On évite donc les plans « viens me fister en prenant de la c » et on se remet au « j’ai envie de câlins ». Et là le constat est affligeant, autant je suis capable des pires salaceries avec des inconnus croisés au détour d’un chiotte de boite, autant quand je veux de la tendresse et des câlins, je peux pas faire ça avec n’importe qui.
Ce week-end, en boite, j’ai encore recroisé un ex. Un gentil ex, un peu difficile à gérer (un coté princesse qui fait que je n’ai pas réussi à le supporter trop longtemps). Mais il est plein de qualités, extrêmement mignon et il est plein de cette tendresse et de cette gentillesse qui me fait tant défaut.
Donc on s’est recroisé une paire de fois en boite, et sous l’effet de l’alcool on s’est fait des bisous. Dimanche matin, il est venu dormir chez moi, on a fatalement dérapé, logique. Et là la question se pose : on se revoit quand on se recroise en boite, ou on provoque un peu les choses ?
Il m’a pas laissé le temps de réfléchir, il m’a envoyé un texto lundi « je viendrais avec plaisir faire une soirée dvd chez toi cette semaine ». Bon ben je vais donc l’inviter, suis pas sauvage moi ! Et la soirée c’était ce soir (en fait c’était prévu hier, mais pour cause d’agenda surbooké des deux cotés, on a repoussé à ce soir).
Là il vient de partir, je lui ai fait à manger (mes pennes aux aubergines, poivrons et jambon de parme, je sais il faut que je renouvelle mon bouquin de recette, j’en ai que trois en stock !), on a regarder Girls will be girls (mythique, il connaissait pas, je me dois de refaire sa culture), on a papoté de tout et de rien. Bref une soirée bien agréable.
Un petit bisou sur le pas de la porte et il est reparti chez lui. Même pas de sexe, mais super agréable. En fait c’est tout ce dont j’ai besoin en ce moment. Sur le départ je lui ai demandé quand on se revoyait (chacun son tour). Et en revenant m’assoire sur mon canapé, j’étais heureux de savoir que je referais un bisou à ce garçon ce week-end !
Bref le choix est donc le suivant : est-ce que je passe un peu de temps avec ce garçon adorable sachant que je ne le vois que comme une grosse pilule en attendant d’aller mieux, ou est-ce que je mets tout de suite les choses au clair en lui disant que de toute façon ça ne marchera jamais ?
Oui parce que mon snobisme revient à grands pas, mais je n’ai pas grand chose à lui dire. Ce garçon adorable n’a pas vraiment fait d’étude, ne s’intéresse pas vraiment au monde qui l’entoure, en fait tout tourne autour de son yorkshire, et en plus il vote ump !
Bref, c’est mal barré pour la communion des esprits… Mais je l’aime bien… Mais je sais que dans très peu de temps il va m’insupporter au possible. Mais que faire ? (il faut que j’arrête avec les « mais », c’est lourd !)
Pfff, je réfléchirai une autre fois, je vais juste apprécier ce que j’ai pour le moment…
J’ai promis de mettre un sérieux frein à la drogue, jusque-là je tiens bon, en même temps j’évite les gens/occasions qui feraient que je pourrais en prendre, donc c’est pas trop dur. Mais je me dis qu’il est temps que je me raccroche à la réalité et que je sorte de ma bulle parce que outre le fait que je me fous en l’air point de vue santé, je suis en train de fragiliser certaines amitiés auxquelles je tiens beaucoup en accumulant des boulettes de plus en plus grosses !
L’autre abcès de fixation est ma vie sentimentalo-sexuelle (j’en reviens pas d’utiliser « abcès de fixation » dans mon blog… Science po quand tu nous tiens !). Là on parle même plus de chantier, mais de genèse. À la manière du créateur le premier matin, je dois tout créer de mes douces mains.
J’ai mis un frein aux plans culs, enfin aux plus glauques en tout cas. J’ai toujours une vie sexuelle, mais j’en ai une sage et raisonnée. On évite donc les plans « viens me fister en prenant de la c » et on se remet au « j’ai envie de câlins ». Et là le constat est affligeant, autant je suis capable des pires salaceries avec des inconnus croisés au détour d’un chiotte de boite, autant quand je veux de la tendresse et des câlins, je peux pas faire ça avec n’importe qui.
Ce week-end, en boite, j’ai encore recroisé un ex. Un gentil ex, un peu difficile à gérer (un coté princesse qui fait que je n’ai pas réussi à le supporter trop longtemps). Mais il est plein de qualités, extrêmement mignon et il est plein de cette tendresse et de cette gentillesse qui me fait tant défaut.
Donc on s’est recroisé une paire de fois en boite, et sous l’effet de l’alcool on s’est fait des bisous. Dimanche matin, il est venu dormir chez moi, on a fatalement dérapé, logique. Et là la question se pose : on se revoit quand on se recroise en boite, ou on provoque un peu les choses ?
Il m’a pas laissé le temps de réfléchir, il m’a envoyé un texto lundi « je viendrais avec plaisir faire une soirée dvd chez toi cette semaine ». Bon ben je vais donc l’inviter, suis pas sauvage moi ! Et la soirée c’était ce soir (en fait c’était prévu hier, mais pour cause d’agenda surbooké des deux cotés, on a repoussé à ce soir).
Là il vient de partir, je lui ai fait à manger (mes pennes aux aubergines, poivrons et jambon de parme, je sais il faut que je renouvelle mon bouquin de recette, j’en ai que trois en stock !), on a regarder Girls will be girls (mythique, il connaissait pas, je me dois de refaire sa culture), on a papoté de tout et de rien. Bref une soirée bien agréable.
Un petit bisou sur le pas de la porte et il est reparti chez lui. Même pas de sexe, mais super agréable. En fait c’est tout ce dont j’ai besoin en ce moment. Sur le départ je lui ai demandé quand on se revoyait (chacun son tour). Et en revenant m’assoire sur mon canapé, j’étais heureux de savoir que je referais un bisou à ce garçon ce week-end !
Bref le choix est donc le suivant : est-ce que je passe un peu de temps avec ce garçon adorable sachant que je ne le vois que comme une grosse pilule en attendant d’aller mieux, ou est-ce que je mets tout de suite les choses au clair en lui disant que de toute façon ça ne marchera jamais ?
Oui parce que mon snobisme revient à grands pas, mais je n’ai pas grand chose à lui dire. Ce garçon adorable n’a pas vraiment fait d’étude, ne s’intéresse pas vraiment au monde qui l’entoure, en fait tout tourne autour de son yorkshire, et en plus il vote ump !
Bref, c’est mal barré pour la communion des esprits… Mais je l’aime bien… Mais je sais que dans très peu de temps il va m’insupporter au possible. Mais que faire ? (il faut que j’arrête avec les « mais », c’est lourd !)
Pfff, je réfléchirai une autre fois, je vais juste apprécier ce que j’ai pour le moment…