Tu te tiens fièrement sur tes deux pieds. Tu ne chancelles pas. Pourtant j’ai l’impression que c’est encore hier que je t’accompagnais lors de tes premiers pas. Tu te tiens droit, tu souris, et tu jettes un regard par dessus ton épaule. Tu ris, tu semble tellement content.
C’est ton premier jour d’école, ta maman t’accompagnes et tu lâches sa main pour courir vers tes petits camarades. Tu n’as jamais eu peur d’aller vers les autres. Ce trait de ton caractère rend ta maman très fière de toi, en même temps qu’il l’effraie. Comment protéger un petit garçon aussi adorable de tous les dangers qui l’entoure ?
Mais ce matin tu ne risques rien, tu es dans ta cours d’école. Ta première école. Ta maîtresse semble si gentille, elle te sourit, tu attends ce moment depuis des semaines.
La dernière fois que je t’ai vu c’est la première chose que tu m’as dit “parrain, je vais aller à l’école”. Tu étais tout fier, tout content. Tu souriais de toutes tes dents en me disant ces quelques mots qui semblaient signifier tant pour toi.
Comment pourrait-il en être autrement ? Aller à l’école c’est commencer sa vie d’enfant. Un enfant qui est de moins en moins un bébé. Ce bébé qui commence déjà à me manquer. Bien sûr tout est simple avec toi. Tu es encore dans l’âge béni ou tu nous aimes. Je peux te faire rire rien qu’en te regardant (et en faisant une petite grimace).
Je peux te faire rêver en t’offrant une peluche (si possible une grosse peluche, histoire que ça fasse râler mamie !). Je peux te rassurer juste en te serrant dans mes bras. Aucune colère, aucune peur, aucun pleur ne peuvent survivre à une étreinte avec ton parrain…
Combien de temps encore pourrais-je me sentir aussi utile dans ta vie ? Combien de temps auras-tu besoin de moi ? Combien de temps auras-tu envie de me voir ? Combien de temps tout sera aussi facile ?
Trois ans déjà, trois ans que tu es rentré dans ma vie. Que le temps passe vite. En même temps tu as tout fait pour qu’on ne s’en rende pas compte. Déjà il a fallu que tu débarque sans prendre le temps de prévenir ta mère, la pauvre, tu as pensé à elle ? Et puis quelle idée de vouloir affronter le monde avec un mois d’avance ! Quand on voit tout ce qu’il recèle d'effrayant…
Mais toi tu n’as peur de rien, ni personne, sauf le gros scotch de maman, mais c’est passé avec le temps. Ah si, il y a eu la période ou tu étais terrifié par l’aspirateur aussi, ainsi que la tondeuse, mais bon, tu as grandi…
Tout est facile avec toi. Jamais une colère, jamais un pleur n’est capricieux. Tu dors, tu manges, tu ris, tu dévores la vie et tu t’amuses. Tout est facile, mais tellement rapide. Hier encore je te promenais dans la poche ventrale. Tu as tellement grandi…
Aujourd’hui tu fais ta première rentrée, tu es fier, tu es heureux, et ça se voit. C’est un grand jour dans ta vie, sûrement le plus important pour toi jusqu’à maintenant… Et moi je ne suis pas là…
Ce n’est pas la première fois que je rate un moment important dans ta vie, et ça ne sera pas la dernière fois. Je ne serais probablement pas là le soir ou tu ramèneras ton premier dessin, je serais également certainement absent pour ta rentrée au CP, je raterais tes premiers amours, peut-être même la remise de tes diplômes ou la fête pour ton permis de conduire.
Mais tu dois savoir une chose importante : où que je sois, quoi que je fasse, je pense très fort à toi. Je suis la première personne dans les bras de qui tu t’es endormi après ton premier repas, tu avais à peine 2h, tu es resté contre mon coeur, tu ne l’as jamais quitté depuis.
Je t’aime bouchon.
C’est ton premier jour d’école, ta maman t’accompagnes et tu lâches sa main pour courir vers tes petits camarades. Tu n’as jamais eu peur d’aller vers les autres. Ce trait de ton caractère rend ta maman très fière de toi, en même temps qu’il l’effraie. Comment protéger un petit garçon aussi adorable de tous les dangers qui l’entoure ?
Mais ce matin tu ne risques rien, tu es dans ta cours d’école. Ta première école. Ta maîtresse semble si gentille, elle te sourit, tu attends ce moment depuis des semaines.
La dernière fois que je t’ai vu c’est la première chose que tu m’as dit “parrain, je vais aller à l’école”. Tu étais tout fier, tout content. Tu souriais de toutes tes dents en me disant ces quelques mots qui semblaient signifier tant pour toi.
Comment pourrait-il en être autrement ? Aller à l’école c’est commencer sa vie d’enfant. Un enfant qui est de moins en moins un bébé. Ce bébé qui commence déjà à me manquer. Bien sûr tout est simple avec toi. Tu es encore dans l’âge béni ou tu nous aimes. Je peux te faire rire rien qu’en te regardant (et en faisant une petite grimace).
Je peux te faire rêver en t’offrant une peluche (si possible une grosse peluche, histoire que ça fasse râler mamie !). Je peux te rassurer juste en te serrant dans mes bras. Aucune colère, aucune peur, aucun pleur ne peuvent survivre à une étreinte avec ton parrain…
Combien de temps encore pourrais-je me sentir aussi utile dans ta vie ? Combien de temps auras-tu besoin de moi ? Combien de temps auras-tu envie de me voir ? Combien de temps tout sera aussi facile ?
Trois ans déjà, trois ans que tu es rentré dans ma vie. Que le temps passe vite. En même temps tu as tout fait pour qu’on ne s’en rende pas compte. Déjà il a fallu que tu débarque sans prendre le temps de prévenir ta mère, la pauvre, tu as pensé à elle ? Et puis quelle idée de vouloir affronter le monde avec un mois d’avance ! Quand on voit tout ce qu’il recèle d'effrayant…
Mais toi tu n’as peur de rien, ni personne, sauf le gros scotch de maman, mais c’est passé avec le temps. Ah si, il y a eu la période ou tu étais terrifié par l’aspirateur aussi, ainsi que la tondeuse, mais bon, tu as grandi…
Tout est facile avec toi. Jamais une colère, jamais un pleur n’est capricieux. Tu dors, tu manges, tu ris, tu dévores la vie et tu t’amuses. Tout est facile, mais tellement rapide. Hier encore je te promenais dans la poche ventrale. Tu as tellement grandi…
Aujourd’hui tu fais ta première rentrée, tu es fier, tu es heureux, et ça se voit. C’est un grand jour dans ta vie, sûrement le plus important pour toi jusqu’à maintenant… Et moi je ne suis pas là…
Ce n’est pas la première fois que je rate un moment important dans ta vie, et ça ne sera pas la dernière fois. Je ne serais probablement pas là le soir ou tu ramèneras ton premier dessin, je serais également certainement absent pour ta rentrée au CP, je raterais tes premiers amours, peut-être même la remise de tes diplômes ou la fête pour ton permis de conduire.
Mais tu dois savoir une chose importante : où que je sois, quoi que je fasse, je pense très fort à toi. Je suis la première personne dans les bras de qui tu t’es endormi après ton premier repas, tu avais à peine 2h, tu es resté contre mon coeur, tu ne l’as jamais quitté depuis.
Je t’aime bouchon.
6 commentaires:
Très beau texte. Simple et émouvant.
Je ne suis pas un aussi bon parrain, je le crains.
Comme quoi la nature hétérosexuelle fait de belles choses...
P'tin tu vas me faire pleurer andouille....
Magnifique...
J'en aurai presque les larmes aux yeux...
Si tu n'étais pas homo jte proposerai le mariage.
Heureusement pour toi que tu l'es en fait ! lol
trop tard, les larmes sont là, mais que ça fait du bien de lire ça !
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