J'en rêve depuis deux ans, cette fois j'y suis pour de bon : je bosse avec un homme politique. Je n'ai pas vraiment envie de vous donner plus d'indications parce que je ne voudrais pas qu'on puisse faire le lien entre lui et ce blog ou je ne parle que de sexe drogue et alcool... (oops je l'ai encore dit)
Bref, ce que je peux faire en revanche c'est vous dire comment ça se passe dans les couloirs feutrés du pouvoir ! Intéressés? J'en étais sûr...
J'ai une vision très romantique de la politique, j'ai beau l'étudier depuis des années et des années, je ne me suis toujours pas fait à l'idée que les hommes et les femmes politiques étaient aussi des êtres humains. Capables de sentiments, capables de ressentir la fatigue ou la peine. Non pour moi c'est tous des super héros, qui travaillent pour les électeurs, qui ne font jamais rien de travers dans leur vie parfaite, et qui sont parfaits.
Sauf le Président de la République, mais ça c'est une place pour un pourri. Plus pourri tu es, plus tu y arrives jeune et plus tu y restes longtemps. Non je ne parle pas que pour Sarko, regardez Chichi, et Mitterrand, des saints peut-être?
Bref...
Je m’égare encore et toujours… revenons à nos moutons : moi !
Je passe mes journées dans le bureau accolé à celui du dir’cab (tu comprends pas « dir’cab » ? muarf, la teu-hon, ça veut dire directeur de cabinet), je le vois donc assez souvent, ou pas. Oui un dir’cab c’est plutôt occupé comme personne. Et de temps en temps je vois le big boss (appelons le comme ça, ça évite de donner sa fonction précise). Il est toujours gentil et prévenant avec moi, il me demande toujours comment ça se passe et si je vais bien. Bref il est pas obligé, mais il le fait, et puis moi ça me rend heureux.
Le dir’cab par contre est moins tendre, en même temps il m’avait prévenu qu’en m’engageant il s’offrait un esclave. Ça a le mérite d’être clair. Donc à chaque fois que je le vois c’est quand il me jette une pile de dossier version Twin Towers à boucler pour avant-hier.
La journée d’hier fut particulièrement sympathique à ce niveau là. J’ai bossé comme un débile, tant et si bien que je ne savais plus si ça faisait 10 min, 10h ou 10 jours que j’étais derrière ce bureau ! Et à la fin de la journée il me lance « bien tu as rattrapé tous le retard accumulé depuis 15 jours, demain ça devrait être plus cool ».
En effet, ce fut beaucoup plus cool aujourd’hui, la preuve, je vous écris du bureau… « Bouh c’est pas bien, il blog le deuxième jour, bouh » et alors ? Je fais ce que je veux na…
J’en étais où moi ? Ah oui, bref le dir’cab il va finir par me faire pleurer. Mais l’avantage c’est que je le sais, donc la dépression sera moins douloureuse !
Sans vous dire précisément ce que je fais, je vais vous parler d’un des aspects de mon métier qui me porte peine d’office.
J’en étais où ? Ah oui, l’aspect qui fait chier. Mon bog boss est invité partout, et quand je dis partout, je dis bien partout. En moyenne 10 par jour. Bon alors se taper 10 vernissages à la con tous les soirs, je peux comprendre que ça saoule. Mais un élu ça se doit de répondre oui de temps en temps pour rester en liaison avec ses administrés.
Mais il y a les « grosses invitations » que j’apparente à des pots-de-vin, exemple : 4 places pour deux soirs différents au concert de l’année au stade France. Avec à chaque fois cocktail, open bar et voiture avec chauffeur. Le tout envoyé par des grosses multinationales. Là c’est carrément de l’indécence finie.
Il ne peut pas accepter, même s’il avait envie d’y aller, et ça se comprend ! Tout le monde n’est pas sarko sur son yatch !
Maintenant devinez qui appelle la multinationale pour lui dire de se carrer dans le fion ses invit’ de la mort qui tue sa mère en string ? Bibi !!!! Et bibi ça le déprime grave, parce qu’il s’entendrait presque dire « mais moi je suis dispo ! ». Malheureusement je fais beaucoup moins rêver que le big boss, mais bon qui ne tente rien… (non non je n’ai rien tenté, je suis pas complètement cramé non plus)
Mister Big ne me donne pas un mois pour que j’essaie de me placer partout où il refuse. Moi je dis que je peux tenir plus (genre un mois et demi…) Qui dit mieux ?
Voilà, j’ai fait le tour de ce dont je voulais causer ce soir. De toute façon il est presque temps de renter, et puis j’ai besoin de garder des trucs à vous raconter pour demain et les autres jours. Oui parce qu’en dehors de mon boulot actuellement il se passe … rien !
Bref, ce que je peux faire en revanche c'est vous dire comment ça se passe dans les couloirs feutrés du pouvoir ! Intéressés? J'en étais sûr...
J'ai une vision très romantique de la politique, j'ai beau l'étudier depuis des années et des années, je ne me suis toujours pas fait à l'idée que les hommes et les femmes politiques étaient aussi des êtres humains. Capables de sentiments, capables de ressentir la fatigue ou la peine. Non pour moi c'est tous des super héros, qui travaillent pour les électeurs, qui ne font jamais rien de travers dans leur vie parfaite, et qui sont parfaits.
Sauf le Président de la République, mais ça c'est une place pour un pourri. Plus pourri tu es, plus tu y arrives jeune et plus tu y restes longtemps. Non je ne parle pas que pour Sarko, regardez Chichi, et Mitterrand, des saints peut-être?
Bref...
Je m’égare encore et toujours… revenons à nos moutons : moi !
Je passe mes journées dans le bureau accolé à celui du dir’cab (tu comprends pas « dir’cab » ? muarf, la teu-hon, ça veut dire directeur de cabinet), je le vois donc assez souvent, ou pas. Oui un dir’cab c’est plutôt occupé comme personne. Et de temps en temps je vois le big boss (appelons le comme ça, ça évite de donner sa fonction précise). Il est toujours gentil et prévenant avec moi, il me demande toujours comment ça se passe et si je vais bien. Bref il est pas obligé, mais il le fait, et puis moi ça me rend heureux.
Le dir’cab par contre est moins tendre, en même temps il m’avait prévenu qu’en m’engageant il s’offrait un esclave. Ça a le mérite d’être clair. Donc à chaque fois que je le vois c’est quand il me jette une pile de dossier version Twin Towers à boucler pour avant-hier.
La journée d’hier fut particulièrement sympathique à ce niveau là. J’ai bossé comme un débile, tant et si bien que je ne savais plus si ça faisait 10 min, 10h ou 10 jours que j’étais derrière ce bureau ! Et à la fin de la journée il me lance « bien tu as rattrapé tous le retard accumulé depuis 15 jours, demain ça devrait être plus cool ».
En effet, ce fut beaucoup plus cool aujourd’hui, la preuve, je vous écris du bureau… « Bouh c’est pas bien, il blog le deuxième jour, bouh » et alors ? Je fais ce que je veux na…
J’en étais où moi ? Ah oui, bref le dir’cab il va finir par me faire pleurer. Mais l’avantage c’est que je le sais, donc la dépression sera moins douloureuse !
Sans vous dire précisément ce que je fais, je vais vous parler d’un des aspects de mon métier qui me porte peine d’office.
Pourquoi je veux pas vous dire ce que je fais ? Mais c’est pas que je veux pas, c’est que ça n’a aucun intérêt, j’assiste le dir’cab, point barre, on va pas disserter trois heures sur les attributions d’un assistant ! Un assistant ça fait tout ce que le chef ne veut pas faire, c’est aussi simple que ça !
J’en étais où ? Ah oui, l’aspect qui fait chier. Mon bog boss est invité partout, et quand je dis partout, je dis bien partout. En moyenne 10 par jour. Bon alors se taper 10 vernissages à la con tous les soirs, je peux comprendre que ça saoule. Mais un élu ça se doit de répondre oui de temps en temps pour rester en liaison avec ses administrés.
Mais il y a les « grosses invitations » que j’apparente à des pots-de-vin, exemple : 4 places pour deux soirs différents au concert de l’année au stade France. Avec à chaque fois cocktail, open bar et voiture avec chauffeur. Le tout envoyé par des grosses multinationales. Là c’est carrément de l’indécence finie.
Il ne peut pas accepter, même s’il avait envie d’y aller, et ça se comprend ! Tout le monde n’est pas sarko sur son yatch !
Maintenant devinez qui appelle la multinationale pour lui dire de se carrer dans le fion ses invit’ de la mort qui tue sa mère en string ? Bibi !!!! Et bibi ça le déprime grave, parce qu’il s’entendrait presque dire « mais moi je suis dispo ! ». Malheureusement je fais beaucoup moins rêver que le big boss, mais bon qui ne tente rien… (non non je n’ai rien tenté, je suis pas complètement cramé non plus)
Mister Big ne me donne pas un mois pour que j’essaie de me placer partout où il refuse. Moi je dis que je peux tenir plus (genre un mois et demi…) Qui dit mieux ?
Voilà, j’ai fait le tour de ce dont je voulais causer ce soir. De toute façon il est presque temps de renter, et puis j’ai besoin de garder des trucs à vous raconter pour demain et les autres jours. Oui parce qu’en dehors de mon boulot actuellement il se passe … rien !
4 commentaires:
Allez, je te donne 1 mois et 20 jours pour craquer ^^
mais tu as un boulot qui t'occupe, et puis pense plus à te loger, ça te fera une occupation (je suis ignoble , là ! efface )
ben moi j'ai tenu 4 mois sans craquer dans un poste équivalent !!! Il faut juste se dire que les multinationnales, ce sont de grandes méchantes pas belles et que de toute façon, on se fait chier à mourrir dans ces cocktails...
Attention Big Brother peux te surveiller et tomber sur ton blog... si ton big boss lit trois lignes de ton journal, je pense que tu peux retourner travailler chez les neuneux...!!! Bon courage
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