Je finis de redescendre de mon petit nuage toxique, doucement mais sûrement. Du coup je me rends compte de certaines choses. Outre le fait qu’on m’a raconté mon dimanche matin (oh god, pourquoi j’ai demandé des détails bordel !!!!! la honte de ma vie j’vous dis !!!!). Mais surtout je me rends compte que je suis officiellement dépressif !
Oui bon je sais, on est loin de l’effet de surprise, tout le monde le savait. Le problème c’est que moi je viens de m’en rendre compte. Les symptômes sont assez évidents : envie de rien, je dors un max, je traîne devant la tv, je bois plus que de raison, je me drogue, je baise du moche et exclusivement du moche ! (sauf toi qui me lis, toi je te trouve trop choupi !). Mais surtout je n’ai pas cherché un travail depuis trois semaines.
Je date donc le début officiel de ma dépression à mon départ pour Toulouse, vous vous souvenez, la semaine où j’ai disparu des écrans. Délaisser mon blog aurait dû me mettre la puce à l’oreille.
Bref, je sais donc que je déprime, ça c’est fait. Maintenant faut que je me sorte les doigts du cul. Il faut que je sorte de cette dépression, que je retrouve le goût de l’envie…
Ah ce Daniel, toujours d’actualité plus de 20 ans après son crash ! Bref, revenons à nos moutons, c’est dire moi. Donc aller voir un psy ? Oui, j’y pense, en fait il faut que j’arrête de me comporter comme je le fais. Bon alors ça je le dis à chaque fois « j’arrête de boire, j’arrête de fumer, j’arrête de me droguer » et tout le toutim ! Mais franchement le souci n’est pas là (non non je vous assure, des gens très bien sont alcooliques, et regardez ce que Bush Jr est devenu une fois qu’il a arrêté le whisky).
Non le problème vient de l’estime que j’ai de moi. À travers mes articles vous vous faites une idée de ma personne, tour à tour mégalo, névrosée, lunatique, etc… Mais en fait ce qui va pas c’est que je me considère comme une merde, et je ne supporte absolument pas d’être cette merde.
Le décalage qu’il y a entre ce que je vois et ce que je pense. Le décalage entre ce que je suis et ce que je voudrais être. Le décalage entre ce que les gens voient et ce que je devrais être. Ça me fout en l’air complet.
Aller voir un psy… Putain j’ai pas envie… Il suffit juste que je trouve un taff… En même temps il va pas me trouver tout seul le taff… Trouver un mec me suffirait… Bof est-ce que je veux vraiment que quelqu’un me voit en ce moment ?
Non, parce que même si je trouve mon dérivatif, je ne suis pas à l’abri de trébucher dans quelques semaines, mois, années, et revenir là où je suis maintenant, là où j’étais en 2002-2003 en fin de compte.
Vous ne savez pas ce que c’est qu’un dérivatif ? C’est comme une grosse pilule, le moyen que je trouve pour me soigner. Ça peut être n’importe quoi. C’est selon le problème à résoudre : une contrariété avec un ami = une bonne cuite, un problème au travail = une semaine chez mes parents ou un week-end entre amis, un chagrin d’amour = deux mois de fête ininterrompue, un dégoût de la vie et de ma personne = une descente aux enfers médicalement assistée.
Bref trouver un travail ou un mec ne serait qu’un dérivatif, à moins que j’épouse Brad Pitt et que je devienne Ministre, je ne vois pas comment soigner ce qui me ronge depuis tant d’années là…
Aller voir un psy… Rah putain j’ai pas envie de me foutre émotionnellement à poil devant un inconnu qui va me prendre pour un barge doublé d’un enfant gâté hystéro qui se créé ses propres problèmes.
J’ai des vrais problèmes ! Si j’en ai… Je suis malheureux !
Mais en dehors de ça, non, j’ai des amis super, une famille en or, j’ai la santé, la jeunesse, je n’ai pas trop de problème de fric, j’ai fait des études, j’ai tout pour réussir, pourtant je n’y arrive pas…
Le problème c’est moi, il faut que je me soigne…
Oui bon je sais, on est loin de l’effet de surprise, tout le monde le savait. Le problème c’est que moi je viens de m’en rendre compte. Les symptômes sont assez évidents : envie de rien, je dors un max, je traîne devant la tv, je bois plus que de raison, je me drogue, je baise du moche et exclusivement du moche ! (sauf toi qui me lis, toi je te trouve trop choupi !). Mais surtout je n’ai pas cherché un travail depuis trois semaines.
Je date donc le début officiel de ma dépression à mon départ pour Toulouse, vous vous souvenez, la semaine où j’ai disparu des écrans. Délaisser mon blog aurait dû me mettre la puce à l’oreille.
Bref, je sais donc que je déprime, ça c’est fait. Maintenant faut que je me sorte les doigts du cul. Il faut que je sorte de cette dépression, que je retrouve le goût de l’envie…
Pause musicale : Et comment retrouver le goût de la vie
Qui pourra remplacer le besoin par l'envie
Ah ce Daniel, toujours d’actualité plus de 20 ans après son crash ! Bref, revenons à nos moutons, c’est dire moi. Donc aller voir un psy ? Oui, j’y pense, en fait il faut que j’arrête de me comporter comme je le fais. Bon alors ça je le dis à chaque fois « j’arrête de boire, j’arrête de fumer, j’arrête de me droguer » et tout le toutim ! Mais franchement le souci n’est pas là (non non je vous assure, des gens très bien sont alcooliques, et regardez ce que Bush Jr est devenu une fois qu’il a arrêté le whisky).
Non le problème vient de l’estime que j’ai de moi. À travers mes articles vous vous faites une idée de ma personne, tour à tour mégalo, névrosée, lunatique, etc… Mais en fait ce qui va pas c’est que je me considère comme une merde, et je ne supporte absolument pas d’être cette merde.
Le décalage qu’il y a entre ce que je vois et ce que je pense. Le décalage entre ce que je suis et ce que je voudrais être. Le décalage entre ce que les gens voient et ce que je devrais être. Ça me fout en l’air complet.
Aller voir un psy… Putain j’ai pas envie… Il suffit juste que je trouve un taff… En même temps il va pas me trouver tout seul le taff… Trouver un mec me suffirait… Bof est-ce que je veux vraiment que quelqu’un me voit en ce moment ?
Non, parce que même si je trouve mon dérivatif, je ne suis pas à l’abri de trébucher dans quelques semaines, mois, années, et revenir là où je suis maintenant, là où j’étais en 2002-2003 en fin de compte.
Vous ne savez pas ce que c’est qu’un dérivatif ? C’est comme une grosse pilule, le moyen que je trouve pour me soigner. Ça peut être n’importe quoi. C’est selon le problème à résoudre : une contrariété avec un ami = une bonne cuite, un problème au travail = une semaine chez mes parents ou un week-end entre amis, un chagrin d’amour = deux mois de fête ininterrompue, un dégoût de la vie et de ma personne = une descente aux enfers médicalement assistée.
Bref trouver un travail ou un mec ne serait qu’un dérivatif, à moins que j’épouse Brad Pitt et que je devienne Ministre, je ne vois pas comment soigner ce qui me ronge depuis tant d’années là…
Aller voir un psy… Rah putain j’ai pas envie de me foutre émotionnellement à poil devant un inconnu qui va me prendre pour un barge doublé d’un enfant gâté hystéro qui se créé ses propres problèmes.
J’ai des vrais problèmes ! Si j’en ai… Je suis malheureux !
Mais en dehors de ça, non, j’ai des amis super, une famille en or, j’ai la santé, la jeunesse, je n’ai pas trop de problème de fric, j’ai fait des études, j’ai tout pour réussir, pourtant je n’y arrive pas…
Le problème c’est moi, il faut que je me soigne…
17 commentaires:
Peut-être le décalage entre le gros con UMP que tu es et le socialiste que tu voudrais être ? En tout cas, on est d'accord sur une chose : tu es une grosse merde, un boulet pour la société !
L'amour ne te rendra pas heureux mon Gauthier. Par contre, quand tu seras mieux dans tes pompes, il aura certainement plus de chances de te tomber dessus... ne prends pas les choses à l'envers, et prends soin de toi avant de t'occuper du reste.
Tu sais que je suis là si tu as besoin, pour t'encourager, te soutenir, mais je vais finir par te décocher un bon coup de pied aux fesses / un RV avec un pro (quoique non, ça c'est une démarche trop personnelle) si tu continues. Parce que je suis intimement persuadée que c'est finalement ce dont tu aurais le plus besoin en ce moment.
Faisons-le ce fameux dîner, et parlons de toi, si tu le veux bien...
"j’ai pas envie de me foutre émotionnellement à poil devant un inconnu qui va me prendre pour un barge doublé d’un enfant gâté hystéro qui se créé ses propres problèmes." Et ça c'est une projection sur ce qu'un psy pourrait penser face à toi. Fausse projection en plus puisqu'elle omet le principe de base de toute thérapie: la bienveillance. Si tu souffres, quelle que soit la souffrance, tu as le droit d'être aidé pour ne plus souffrir. Enfin, il n'y a que toi pour t'autoriser ou t'interdire...
Rajoutant du doute au doute ....
je demanderais si le problème est que tu es vraiment une merde, ou que (plus pervers) si tu penses tellement de bien de toi, de ce que tu mérites, que c'est plutôt que l'état actuel d'échec dans lequel tu te sens qui est trop difficile à supporter, car il s'oppose radicalement à cette idée de perfection que tu te fais de toi ... et que de ce différentiel naît ta souffrance.
Bon. Ok, je file aussi chez le psy.
-> A "lexomil": habituellement la petite boîte verte fait voir la vie en rose. Ici tu es une p'tite merde en boîte mal odorante qui nous fais voir ta grosse connerie!
-> A Gauthier: Allez voir un psy, c'est déjà un pas vers ta réconciliation. Bon courage!
Tu sais, voir un psy, ce n'est pas si terrible: ça dépend surtout de la manière dont on l'aborde! Si tu te contentes de parler sans penser à ses jugements ni à ses conseils, ça devrait t'aider: rien que le fait de parler, et donc de verbaliser ce que tu ressens face à quelqu'un, ça aide vachement! Courage!
Je ne comprendrai jamais ces personnes qui viennent lire les blogs de gens qu'ils détestent et qu'ils commentent à base d'insultes. Quelle perte de temps.
En tous cas, ne te rase pas les cheveux façon Britney en descente, tu vaux mieux que tout ça. Tu le sais. Et ça te fait encore plus déprimer de réaliser que malgré tout tu continues à te l'infliger.
Tu es en train de rebondir, ne t'écrase pas !
La dépression c'est justement de ne pas être capable de s'en sortir seul : sans quelqu'un et éventuellement sans molécule ad hoc. Le psy ne te mangera pas. Si tu veux des coordonnées par mail privé. Bien à toi (même si on ne se connait pas)
COmme le dit l'éléphant, ce que tu penses d'un psy "est une projection sur ce qu'un psy pourrait penser face à toi". Ou même une projection de ce que tu penses de toi-même...
Réaliser qu'on a besoin d'aller voir un psy est le premier et le plus gros effort et progrès que tu puisses faire. Courage.
Si tu es reticent pour un psy, choisis un de tes lecteurs, apres tout tu te mets quelquefois a nu pour nous, se cera peut être plus facile. Et si tu veux je sais ecouter. Biz a bientot
Le problème c'est peut-être aussi que tu t'écoutes trop ? Je veux pas me la jouer Lexomil et t'insulter, car si je lis ton blog c'est que j'apprécie ce que j'y trouve, mais c'est sûr que si on se regarde le nombril et qu'on se dit "bouh je suis triste", effectivement on a des raisons de l'être.
Un mec ne résoudra rien, il faut être bien par soi-même, pour soi-même. Etre au chômage est super dévalorisant mais il faut te motiver et essayer de trouver du taff, et si jamais tu n'en trouves pas occupe-toi, va dans une asso, fais des trucs intelligents et qui te permettent de te sentir mieux le soir que si tu as larvé toute ta journée devant la télé.
Après aller voir un psy c'est jamais mauvais donc si ça passe par là, tu as totalement raison d'y penser !
"Le décalage entre ce que je suis et ce que je voudrais être. Le décalage entre ce que les gens voient et ce que je devrais être." N'est-ce pas le triste lot de beaucoup d'entre nous ? Quant-à penser que tu as tout pour être heureux et donc culpabiliser davantage de ne pas l'être, c'est le propre du dépressif. Enfin: mélange alcool+actifed = coma en vue. Allez ! Tout ça va passer, courage ! Bizzz
T'es une merde, c'est tout, jeune UMP !
Je me demande si tu serais heureux marié à Brad Pitt, et ministre ? Le bonheur me paraît être davantage un état d'esprit qu'une somme de considérations matérielles (même si ça peut aider...)
Le fait d'aller voir un psy peut être un déclencheur, qui entrainera le volonté de changer.
Personnellement, j'étais perdu à un moment de ma vie, je ne savais plus quoi faire, et je suis parti voir une psy (dont je n'ai aucune confiance). J'y suis allé une fois, et j'ai constaté qu'elle ne me servait à rien. Néanmoins, ma vie à changer ce moment là, parce ce que je me suis rendu compte que je voulais et pouvais changer.
Tente ta chance.
"Aller voir un psy… Rah putain j’ai pas envie de me foutre émotionnellement à poil devant un inconnu qui va me prendre pour un barge doublé d’un enfant gâté hystéro qui se créé ses propres problèmes.
J’ai des vrais problèmes ! Si j’en ai… Je suis malheureux !"
Hou comme je te comprends... *calin*
Allez voir un psy est surement la démarche la plus difficile que j'ai eu à faire, et encore faut il trouver le bon, celui qui nous convient, celui avec qui on se sentiras à l'aise pour oser tout dire, celui qui sauras nous faire parler etc...
J'en ai trouvé un qui correspondait plus ou moins et ça m'a sortie la tête de l'eau. Même si elle y retourne de temps en temps, j'ai aujourd'hui plus d'armes et de clefs pour remonter la pente.
Accepter que tu es dépressif c'est le 1er pas pour s'en sortir (punaise ce que c'est bateau comme phrase :/), accepter de te faire soigner un second.
Des bisous et du courage.
Je viens de découvrir le "monde des blogs" et TON blog... et je trouve tes écrits excellents ! si, si ! Et n'oublie pas : Un jour le meilleur se fut TOI !!" bizz
ps : moi aussi je kiffe la vodka ;-) frbri
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