lundi 8 septembre 2008

Comme si de rien n’était

Ça fait donc 48h que je suis saoul quand je rentre à Toulouse ce samedi en fin d’après-midi. Je retrouve mes parents et l’ambiance si particulière du domicile familial ! Ma mère a invité la famille de mon filleul (sa mère Océane, et son mec), plus une vieille copine à moi, Lucie, à manger le soir même.

Une heure avant le repas, Océane m’informe qu’elle n’est pas d’humeur, ça sera donc sans elle. Des fois ça fait plaisir de faire 800 bornes pour voir des gens… Bref, je boude, sachant que ça ne va pas durer, mais je boude quand même.

Lucie arrive, on se bise, et on papote.

Pause dramatique et explicative : Je connais Lucie depuis 8 ans à peu près. On a fait une partie de nos études ensemble. Après être devenu prof, elle est partie dans les îles pour enseigner à des lycéens apathiques. Suite à cette première année à 8000 km de chez elle, elle entame une groooooooosse dépression et refuse de repartir à l’issue de la trêve estivale. S’en suit une année de médication et de glande au domicile de ses parents, entrecoupés de visites chez les psy pour se faire reconnaître inapte à l’enseignement sur une île du tiers-monde. Elle fini par obtenir ce qu’elle veut, à savoir, elle est mutée sur Toulouse à partir de la rentrée qui suit, donc à partir de maintenant, et recevra ses arriérés de salaire dans la foulée.

Là on se dit « quelle pute ! », mais en fait non, elle a vraiment déprimé, elle le porte sur elle la pauvre. Le fait est que je ne m’en suis pas rendu compte de suite, et j’ai pris ça comme un gros caprice cet hiver, ce qui nous a un peu éloigné, il faut bien le dire. Reconnaissant mon erreur à partir du printemps, nos relations ne s’améliorent pas comme je l’aurais espéré. Elle oublie mon anniversaire, et après lui avoir expliqué que j’allais pas bien du tout (reportez vous à mes articles de début mai à fin juin, c’est pas joyasse), elle reste quand même en retrait, ce que je prends à mon tour très mal.

Après deux mois de silence radio, je décide de l’appeler comme si de rien n’était fin août, pour prendre la température. Me disant que de toute façon, si c’est mort entre nous, autant en avoir le cœur net. Et en fait non, on se retrouve comme si on s’était quitté la veille, on se dit ce qu’on a à se dire, le plus posément du monde, on en vient à la conclusion qu’on est deux gros idiots et qu’on est encore des bons amis !

C’est donc la première fois que je la revois depuis le mois de décembre 2007 et depuis que tout ce mélodrame à la sunset beach a pris fin !

On papote autour d’un martini, on mange avec mes parents, mon frère fait une apparition, l’ambiance est surréaliste chez moi. Lucie sait que mes parents divorcent, mais elle ne les a pas fréquentés depuis l’annonce officielle ! Dans la voiture qui nous amène en soirée vers 22h elle me dira « tes parents je peux plus les voir seule, c’est fini, c’est quoi cette ambiance de merde ? que je te plains, heureusement que tu vis plus ici ! », merci moumour de me comprendre…

N’empêche que j’ai pété la honte de ma vie ! Et j’aime pas avoir honte de ma famille, même si c’est devant la fille que mes parents ont quasiment adopté !

On va donc chez Mister Big pour se mettre une troisième race consécutive pour moi, je dois dire que j’appréhende un peu pour le coup ! En passant dans Toulouse on remarque qu’il y a un feu d’artifice, on se met donc en double file sur les quais, et on observe, on aura donc 30 minutes de retard !

On file chez Emma, pour finir les restes de son anniversaire. On se biture allègrement, on fait n’importe quoi, des photos, des vidéos, bref on s’amuse. On part en boite sans Emma qui bosse le lendemain et qui doit dormir au moins 4h histoire d’être en dessous de 2g pour poser des perf’.

Une fois sur le parking, on remarque, hilares, que la voiture garée juste devant nous s’est fait piquer les quatre roues. Elle les avait quand on est arrivé ! Emma, j’adore ton quartier. Je vérifie quand même si j’ai bien toutes mes roues, et on file en boite.

Le reste de la soirée sera juste drôle. Une grosse boite à hétéro de Toulouse ayant récemment brûlée, tout le monde sort dans la boite à tafiole que j’ai pour habitude de fréquenter. Ça donne une couleur locale assez intéressante (me faire traiter de tafiole dans un club gay, suis fan, non vraiment). On peut pas leur en vouloir de vouloir faire du chiffre, mais moi c’est sûr, c’est fini, j’y remets pas les pieds !

On picole, on fait ami-ami avec une barmaid hystérique qui nous fait hurler de rire ! On s’achève bien et on décide d’aller mourir avec un Quick’n’toast dans la bouche avant de dormir !

Bref dans le fond on a passé une très bonne soirée, rentré à 9h du matin, tout ça sans drogue (c’est assez rare pour être souligné en ce moment), et j’ai fait la folle avec une copine que je pensais avoir perdu il y a encore un mois !

Comme si de rien n’était, always the sames !

Le lendemain sera difficile, très difficile, mes reins fonctionnent, ça je le sais, ils me font souffrir le martyr. La seule chose que je peux faire c’est me légumer devant la télé en mangeant des pizzas… Je vieillis, c’est indéniable… Plus jamais trois soirs de suite ! Plus jamais…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne bossais pas le lendemain justement pour profiter de la soirée andouille!