lundi 15 septembre 2008

Quand y en a plus…

… y en a encore !

Oui je sais je suis allé la chercher loin celle-là ! J’assume complètement la baisse de niveau de ce blog, sachez le !

Donc comme vous avez pu vous en rendre compte, ou pas, dimanche j’ai pondu 4 ou 5 articles (je sais plus) que j’ai joyeusement (en fait honteusement) anti-daté, pour vous tenir au courant de ma vie dissolue de ce début de mois de septembre 2008.

Je me dois donc de reprendre là où je vous ai laissé : que s’est il passé ce week end ? Ah, bande de petits curieux, je vais vous raconter, n’angoissez pas !

Donc samedi soir, soirée chez maman 7h48 avec le vodka club presque au complet. On se retrouve tous après des vacances à droite à gauche. La dernière fois où on s’est tous vu ça devait être fin mai début juin si ma mémoire est bonne (oui nous sommes des gens très occupés !).

L’occasion fait que la vodka coule à flot et que les langues se délient. N’ayant pas fait de débrief’ je ne sais pas ce que je suis autorisé à raconter. Qu’à cela ne tienne, j’assume, je déballe ! (non mais)

La soirée commence à 20h, étant un garçon très occupé, j’arrive à 22h. non en fait, je mens là. Pour être honnête, je n’avais pas envie de voir du monde samedi, j’étais de très mauvaise humeur, probablement à cause de toutes les merdes que je me ramasse en ce moment. Comme j’aime beaucoup mes amis, je ne voulais pas leur imposer mon humeur de chien, donc j’ai attendu un peu de me calmer.

Ndlr : les choses qui me mettent grave de mauvaise humeur en ce moment seront l’objet d’un article, si jamais j’en éprouve le besoin. Pour l’instant je vous laisse dans le flou le plus total. Oui je sais, c’est pas gentil, mais que voulez-vous, je ne suis pas gentil par nature !


Je me pointe donc avec 2h de retard, mais avec un vrai sourire, parce que ça me fait très plaisir de les revoir et que je me suis calmé. On papote, on boit un verre ou deux, je me jette comme la misère sur le pauvre monde sur une quiche aux poireaux que vous tueriez pour avoir la recette !

L’ambiance est détendue, on se raconte nos potins. A un moment il y a une contre-teuf dans la cuisine. (comprenez que des gens s’enferment dans la cuisine pour parler en toute discrétion de choses que le commun des mortels n’est pas censé entendre). Comme la vodka club est un club très fermé, on sait tous ce qui se passe dans cette foutue cuisine, et on attend gentiment que la crise passe d’elle-même.

Crise qui finira noyée dans de la vodka. Oui l’alcoolisme a ses avantages, au bout d’un moment on se souvient plus pourquoi on gueule et on se fait des bisous ! (à quand l’alcool remboursé par la sécu au même titre que le lexomil ?)

Ensuite j’ai vécu une expérience d’une troisième type. Dans mon groupe d’ami il y en a une qui m’a fait juré que si par malheur un jour je venais à avoir envie de tremper mon sexe dans un vagin, il fallait que ça soit IMPÉRATIVEMENT son vagin !

Comme la propension de me voir goûter à nouveau au fruit défendu est très très faible (voire quasi-inexistante), j’ai promis sur tout ce que j’avais de plus cher que « oui bien sûr chérie, si un jour je veux une fille, c’est toi que je sodomise en te tirant les cheveux et en t’insultant en tchèque ! »

On y croit tous !

Quand bien même, régulièrement en soirée j’ai le droit à des déclarations du style « tu es mon fantasme, un jour on couchera ensemble, je te veux tu es trop beau… ». On fini par s’habituer, et puis sincèrement, c’est pas pour me déplaire, j’aime être le fantasme ultime ! J’aime plaire que voulez-vous…

Le souci, c’est que samedi ma soupirante était un peu complètement détruite. Et une autre de mes amies a choisi précisément cette soirée-là pour me déclarer sa flamme inavouable. (vous remarquerez que je ne nomme personne, je suis gentil quand même !). Donc soupirante numéro deux assise sur mes genoux, me susurre « si tu me saute, je te prête mon mec, je sais que je tu le veux, alors ? ».

Ahem…

C’est quoi ce groupe d’amis ?

Premièrement, oui j’en veux au cul de son mec, mais il reste quand même relativement irréversiblement complètement hétérosexuel, et je suis pas sûr qu’il se laisse faire, même si sa copine me le « prête ».

Deuxièmement, ça a relancé soupirante numéro un, qui a rappelé de façon très marquée que « non il a promi que je serais la première ! ». Ce à quoi quelqu’un s’est empressé de répondre « il a déjà couché avec une fille, il y a 10 ans, alors arrêtez de vous battre ! ». Ce qui les a relancé encore plus…

Et moi au milieu ? Je ne savais plus ou me mettre, j’en avais une sur les genoux, l’autre accrochée à ma jambe, et les deux qui en voulaient à mon corps. Y en a même une qui a réussi à me toucher là ou aucune fille ne m’a touché depuis très très très longtemps…

Bref, même si c’est manifestement l’alcool qui parlait, et qu’il n’y a aucune raison de se sentir mal à l’aise, j’en menais pas large…

Là j’ai eu un flash. Et j’ai pensé à tous ces garçons hétéros que j’ai pu chauffé de façon plus ou moins discrète quand j’étais à plus ou moins 5g dans chaque bras. Est-ce qu’ils étaient aussi mal à l’aise que moi ?

J’ai profité de l’occasion pour m’excuser auprès de Cactus Acide que j’harcèle copieusement depuis que je le connais. Il s’est mis à rire et m’a répondu que « premièrement tu n’es jamais aussi lourd, deuxièmement ça me plait bien, donc ne t’inquiète pas ! »…

Soit, mais je tiens quand même à faire mon mea culpa auprès de tous les hétéros que j’ai pu un jour, ou plus précisément un soir, presser de mes pressentes envie de copulation anales. Ça ne m’arrive pas souvent, alors enregistrez-le : je vous demande pardon, messieurs, d’avoir été, ou d’être encore ,attiré par votre incroyable petit cul !

2 commentaires:

Les Pitous a dit…

Mais quel est le secret de ton incroyable charme? Encore une fois je reste songeur... Si le sexe appelle le sexe, voilà peut-être le signe qu'il faille faire une pause avant que des hordes de jeunes filles assaillent ta porte et ta vertu!

V.

anyia a dit…

gauthier, tu es trop demandé =)