lundi 9 juillet 2007

Tu avances, tu recules, comment veux-tu que… j’t’embauche !

Lecteurs, trices, autres, il y a quelques semaines je vous ai fait part d’une grande nouvelle : j’ai trouvé du travail. Alors ok j’ai pas sorti les trompettes, pas parce que je fais acte de modestie (manquerait plus que ça), non juste parce que entre faire ce boulot et rentrer vivre chez ma mère j’hésite.

Ça vous donne un aperçu du bonheur inégalé que l’idée de me retrouver en CDI pour faire ce que je vais faire m’enchante ! Donc d’office ça me saoule. Mais bon c’est un boulot alimentaire, et il faut bien bouffer. Et puis il paraît que ça se fait pas de vivre aux crochets de la société, si si si, ya même des gens qui se sentent obliger de m’envoyer des messages pour m’expliquer que « bouh c’est pas bien !!! ».

Tant que j’y suis : je m’en fous complet que tu sois un sarkoziste convaincu ou apparenté et que tu trouves ça moche que des gens vivent des aides, alors que toi tu bosses si dur pour te payer 15 jours de vacances à la Bourboule ou pour payer les cours de gym de ta grosse qui n’arrive toujours pas à se remettre de ses trois grossesses ! Je n’ai pas à me justifier de quoique ce soit, et si ça te dérange va lire quelqu’un d’autre ! Je n’y suis pour rien si tu as une vie merdique et te prendre pour la mère morale ne te rendra pas plus riche ou plus beau et certainement pas plus intelligent ! Et avant de critiquer quelqu’un on se renseigne un minimum ! Je pense que j’ai envoyé plus de CV et de lettres de motivations en 9 mois que vous tous réunis dans toute votre vie !


Une fois cette précision apportée, revenons à ma vie, parce que c’est quand même vachement plus intéressant… (Et puis j’aime pas crier sur vous, je vous aime bien dans le fond ! Et c’est pas parce que deux connards me saoulent que je dois gueuler sur tout le monde !!!!)

Donc fin avril on me propose ce job. Dépité et résigné, j’accepte. Fin mai je n’ai pas de nouvelles, je rappelle « oui oui on vous engage toujours pour fin juin début juillet, on vous tient au courant ». Fin juin je n’ai toujours pas de nouvelles, je rappelle « on devait commencer le 2 juillet, mais ça sera pour le 9, je vous appelle mercredi prochain pour l’heure et le lieu ».

Pour situer : la boite se monte donc je ne connais pas l’adresse, et l’activité démarrera avec moi en gros. Bref mercredi pas de coup de fil, j’attends jeudi, et là on me propose, dans le cadre d’un autre boulot, de rendre un travail de type test pour voir si je conviens (j’en ai déjà parler). Je passe mon jeudi à faire ça et j’avoue avoir un peu zappé l’autre. Vendredi pas de news, je prends mon tel, je laisse trois messages.

Samedi 19h30, je craque, j’appelle sur le portable du DRH, je laisse un message un peu sec, il me rappelle dans la minute (donc il filtre ce con !). Et là il me dit « mais je vous ai laissé un message hier soir ! », ben voyons mon téléphone efface les messages tout seul maintenant ! Je fais comme si et lui demande de répéter ce qu’il a dit à mon vilain répondeur qui a tout effacé exprès.

« On va sûrement commencer le 16, mais je pense que j’aurais besoin de vous avant, je vous appelle lundi et on en rediscute ! »


Je pense que d’ici que je commence ce taff on sera en 2012 et j’aurais été élu au conseil de Paris entre-temps ! Me saoule, me saoule, me saoule… Déjà que j’ai pas envie d’y aller… Mais bon voyons le bon côté des choses : j’ai le temps de passer des entretiens d’embauche…

C’est bien de passer des entretiens d’embauches, non ? Ah ben non, suis con, j’en ai pas !

Voilà, et après on s’étonne que je prenne mon pied à acheter des rideaux et des tapis (ils sont super beaux mes rideaux n’empêche !). J’ai tellement bu ce week-end que j’ai été incapable d’aller aux Solidays (désolé les copains). J’ai tellement pris de cachets que je suis incapable de rester calme sans en prendre.

Il est temps que je fasse une saignée. Une vraie. Celle qui va me débarrasser de tout ce qui est mauvais dans mon sang. Mais pour l’instant je n’ai aucune raison valable de me sevrer de quoique ce soit.

Peut-être que le prochain coup de fil sera le bon ! Un peu d’optimisme ne peut pas me tuer…

5 commentaires:

Anonyme a dit…

vazzi Gauthier :) on est avec toi...ma situation est assez proche de la tienne donc je ne peux que sourire avec tendresse à te lire. Je ne sais pas si "tu y arriveras ou pas" mais applique toi à ce que ta route soit drôle.

Jtembrasse

MisterB a dit…

Ha ben c'est tout ça que tu voulais me raconter au tel, peut-être? ;)

On y arrivera demain... je suis à l'appart toute la journée!

Anonyme a dit…

Les salopards, ils auront ta peau. Et sinon, pense que ça te laisse le temps de réussir enfin à te faire enculer et même peut-être d'arriver au boulot et de t'asseoir sans douleur.

En Pleine Poire a dit…

euh... je sais que c'est pas ton secteur mais ils embauchent beaucoup de gens dans l'immobilier et la banque

Anonyme a dit…

Gauthier dans une banque....mouaurf, elle fait faillite de suite!!