Voilà ce que les infos annonçaient ce matin pour les transports en Île de France… Va falloir qu’on redéfinisse ensemble « léger mieux ». Autant hier matin je suis arrivé à peu prés à l’heure (15 minutes de retard si je me souviens bien), autant aujourd’hui j’ai mis 2h20 à venir travailler. En fin de compte je pense que j’aurais été aussi voire plus rapide à pied.
Etant donné que je ne commence pas aux aurores, je me suis encore permis aujourd’hui de partir de chez moi comme s’il n’y avait pas grève, oui à 9h le pire de l’heure de pointe est passée. Mais voilà ce matin je me suis heurté à deux phénomènes conjugués à un jour de grève. Le premier c’est que visiblement tout le monde s’est dit qu’arriver une heure en retard valait mieux que partir trois heures avant, donc l’heure de pointe s’est décalée. Le deuxième élément perturbateur fut : les vieux.
Pourrais-je savoir pourquoi une vieille de 142 ans (au moins) a voulu prendre le bus ce matin pour faire deux stations, OUI SEULEMENT DEUX STATIONS, pourquoi ? Et encore elle serait la seule, c’est pas grave, tu la pousse sous le bus quand il arrive et on en parle plus, non c’est toute la maison de retraite qui est sorti ce matin.
Tous avec les caddies pour aller au marché, à te pousser pour monter dans le bus ou dans le métro, et à pester parce qu’il y a une grève ! Je rêve… Déjà que je n’aime pas les vieux, alors là je me suis passé en boucle dans ma tête « les vieux faut les tuer à la naissance ! ».
Messieurs dames du gouvernement qui me lisaient (oui je suis lu par beaucoup de gens, donc on ne sait jamais), je vous propose de faire adopter cette loi « En cas de grève, on séquestre les vieux chez eux avec un bol d’eau et un dévidoir à croquette », ou mieux « interdiction au personnes de plus de 60 ans de vivre dans Paris et sa banlieue », ou pourquoi pas « interdiction aux cons de vivre dans Paris et sa banlieue »…
Mais non la dernière ne m’arrange pas, faudrait que je parte aussi ^^
Bref tout ça pour dire que ce « léger mieux » encourage une « légère envie de meurtre option actes de barbaries » dans mon cas précis. Ainsi hier soir j’ai marché avant de trouver un bus, moralité j’ai mis 2h à rentrer chez moi (il ne me faut que 25 minutes normalement). Ce matin donc 2h20 pour venir, et ce soir à votre avis ? Moi je pense que je vais dormir sur mon bureau et on n’en parlera plus…
Et vous ça se passe bien ?
Ps : je ne reviendrais pas sur le « débat » d’hier… Je voulais juste vous dire que j’adore vous voir vous agiter comme ça !
9 commentaires:
moi ca se passe super bien!
aucun effet!
a oui j'oubliais je bosse en prince, et utilise ma voiture!
par contre demain matin c'est paris... en voiture j'ai déjà mal au bide rien qu'a l'idée de stagner sur la route
ça me rappelle un dame un peu âgée, en manteau de fourrure, qui s'étonnait d'être debout dans le RER en partant en vacances avec sa grosse valise un lundi matin à 9h... "Mais qu'est-ce que c'est que tous ces gens?" Des gens qui bossent, m'dame, des gens qui bossent... Oui, je sais, ça surprend...
Call me "little fish".
Pour l'attaque des vieux, je peux rien dire, de tout de toute façon dans ma province y'a que ça....
au fond, tous les vieux sont des cons, mais patience, notre tour viendra,...
Et bah personnellement, ça se passe 'bien' puisque je n'avais aucun RER à ma gare hier, ni aujourd'hui, ni probablement demain. Donc au moins, la question est réglée..
oui, légér mieux qu'ils disaient...
tu parles, un effet d'annonce, que pour faire croire à mes amis de province que je me plains tout le temps...
en attendant, mes pieds sont ravis !!!
Je peux juste demander une dérogation pour ma mamie ? Elle prend jamais le métro, et les jours de grèves elle ne sort pas. Hein ? Elle a le droit ? Rapport que c'est grace à elle que j'ai un repas équilibré une fois par semaine.
Quoi ?? pas de cul dans ce post ? De qui se moque t'on ?! Franchement les grèves c'est naze, pfff.
Pour moi ca va très bien: j'ai quitté cette infernale vie francilienne pour une grande ville de province à 1h30 de tgv où il n'y a (quasiment) jamais de grèves des transports en commun et où, pour le montant d'un loyer d'un studio/F1 parisien, j'ai pu louer un F3 de 75 m²en plein centre-ville. Bref, je vous plaint sincèrement de devoir mener une pareille existence: les rares fois où je monte encore à Paris pour des motifs professionnels qui m'imposent de prendre le méro ou le Rer, je me demande systématiquement comment les parisiens font pour supporter une telle existence, comment se résignent-ils depuis si longtemps à être régulièrement pris en otages et comment j'ai pu supporter pendant 18 ans de vivre ainsi. Quittez Paris!!!
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