mercredi 13 juin 2007

Blogcrossing : c'est mon tour (par 7h48)

Lorsque Gauthier m’a laissé les clés de son blog, il a précisé qu’il comptait sur moi pour écrire un truc « croustillant ».

Du cul quoi, enfin c’est ce que j’avais compris.

Parce qu’en réfléchissant un peu – si, si je vous assure ça m’arrive – j’ai réalisé que la part homosexuel de son lectorat risquerait de gerber sur son clavier à la lecture de mes périples en boite à cul ou aux détails de ma récente expérience du cunni-vibro qui pourtant me tient à cœur.

Bref, si je fais fuir la moitié de ses les lecteurs, le gaugau risquerait de m’en vouloir et ça, oh non, je ne m’en remettrai pas.

Et puis après tout, c’est du Gauthier que vous venez chercher ici, pas les péripéties de sa bande de potes alcoolos.

Alors que dire, vous raconter la soirée où on s’est fait jeter d’une boite homo par qu’il « dérangeait les clients » ? nan…on a trop honte en fait.

Alors la dernière pierrericharade ou une illustration de plus du « tu t’es vu quand t’as bu ? » :

Le contexte : veille de son départ pour la ville rose, il organise un pot de départ et, persuadé que son train va dérailler et qu’il vit donc sa dernière soirée, nous fait part de des dernières volontés ( on a même la photo de l’endroit où il nous faudra répandre ses cendres…). Après le visionnage des photos dossiers des diverses soirées et quelques vodka, chacun regagne sont domicile, c’est jeudi et la plupart d’entre nous bossons le lendemain, la sage décision collective aura raison de moi et je laisse Gauthier avec Flamèche.

Mais Gauthier ne l’entend pas ainsi et pour lui les choses sont claires : il ne dormira pas cette nuit.

Le lendemain Gauthier au téléphone :


- 7h, j’ai raté mon train !

- Tiens donc, pourquoi je ne suis pas étonnée ? alors ta soirée ?

- Du grand n’importe quoi !

- Ha ?

- On est parti en boite, c’était génial, espace vip et tout

- Bien

- Le problème c’est qu’à la fin, on m’a demandé 200 euros

- Et ?

- Et ben on est parti !

- Comme ça sans payer ?

- Oui

- Et après ?

- Après je ne me souviens pas. J’ai un trou, je me souviens de la sortie de la boite, de la gare, mais entre les deux rien ! Pourtant j’ai du passer chez moi prendre mon sac mais je n’en ai aucun souvenirs !

- Nan….

- D’ailleurs, ma 7h chérie d’amour…

- Tu vas me demander quelque chose là !

- Oui, tu pourrais passer chez moi pour voir, je ne sais même pas si j’ai fermé ma porte ni éteind la lumière !

- Ok

- -rhhhaaaa , je suis fatigué , je vais mourir….je vendrais ma couille gauche pour quelques heures de sommeil !

Je suis donc allée vérifier que tout allait bien chez lui, le cas échéant, virer les squatteurs qui auraient trouvé porte ouverte ou le débarrasser du cadavre de Flamèche.

Après un long périple (traversée de Paris, embouteillages + accident), j’accède enfin à son appartement : la porte est bien fermée, l’ordinateur éteint, les lumières aussi, pas de cadavres dans la baignoire…..et il avait même fermé la poubelle !

Si au moins j’avais trouvé un papier par terre pour légitimer le déplacement….

Heureusement que je t’aime mon Gaugau.

6 commentaires:

Raphy* a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

si au moins je pouvais laisser mon appartement si clean lorsque je suis bourrée et ne meme plus m'en souvenir, mes colcos feraient moins la tete...

Anonyme a dit…

Aux enchères la couille gauche ? ^-^

Anonyme a dit…

J'ai peut-être trouvé le truc pour que mon cher et tendre laisse l'appartement en bon état : le faire boire !
Mouais j'y crois qu'à moitié en fait !

Anonyme a dit…

énorme !

Unknown a dit…

Alors ok, c'est ma double foute, voire triple: je t'ai demandé de t'occuper de mon blog, je t'ai demandé d'écrire pour mon blog, et je t'ai fait traversé paris sans raison apparente pour soulager ma conscience d'alcoolique!

Je le mérite donc ce post, mais merde quoi...

(mode vengeance enclenché)

ben 7h48 elle a une cuisine verte! si ça s'est pas de l'info dérangeante, je sais pas ce que c'est! ah... tout le monde s'en fout? Bon tant pis...