Je parle un peu que de ma vie ici, mais des fois il y a des choses qui ne retiennent pas votre attention, ou que je passe volontiers sous silence. Mon addiction chronique aux médicaments en fait partie.
En fait, et je crois que vous l’aurez tous compris, j’ai un grave problème d’ordre général avec tout ce qui crée une addiction, ça va de la cocaïne au nutella en passant par le sexe. Mais il y en a certaines qui sont plus faciles que d’autres à gérer.
Je prends régulièrement des médicaments que je qualifie de type « offensivement destructeur pour ma petite personne » depuis 2001, donc ça ne date pas d’hier. Une première fois j’ai pris un traitement tout à fait voulu par ma personne (voire supplié à genoux version « si tu ne me prescris pas ça, je m’ouvre les veines ») et suivi par un médecin compétant (oui bon il me connaît depuis que j’ai 5 ans donc je pense qu’il est compétent pour savoir comment me soigner), pour traiter ma dépression post-rupture d’avec connard d’ex (et quand j’y repense je me dis qu’il ne mérite pas que je me sois fait autant de mal, mais ça, c’est une autre histoire).
Bref, j’en ai pris pendant 6 mois de façon intensive avant de les remplacer par quelque chose de beaucoup plus efficace : la drogue (d’ailleurs en anglais un même terme désigne ce qui est légal de ce qui ne l’est pas et je pense que ça s’applique totalement dans mon cas : drugs).
Je n’ai donc pas forcément éprouvé de difficulté à arrêter le lexomil (puisqu’il s’agissait de ça), puisque j’étais très occupé à gérer mes descentes de coc (assez violentes d’ailleurs, mais c’est un autre sujet d’article ça).
Puis il y a eu l’arrêt de la drogue, difficile, surtout psychologiquement, mais comme je suis resté bourré pendant plusieurs semaines d’affilées j’ai réussi. Bref on remplace une addiction par une autre, puis par une autre, et au fond on est toujours accro à quelque chose. Et puis il y a eu l’accident.
Là vu que je suis devenu dépendant de mes parents pendant plusieurs semaines (le retour au domicile familial, il n’y a que ça de vrai). J’ai définitivement arrêté la drogue (parce que même après l’arrêt il y a eu des rechutes, hein, suis humain), et il était difficile de me bourrer la gueule tous les soirs devant la télé avec papa-maman devant PPDA…
Mais heureusement pour moi, dieu morphine est intervenu, et je dois dire qu’on a très vite copiné tous les deux. Nous sommes fin 2003 et j’entame ce qui va devenir les 9 mois les plus longs de ma vie : 9 mois d’escalade médicamenteuse tout ce qu’il y a de plus légal !
D’abord des antalgiques, parce que la morphine n’est pas justifiée plus d’une semaine, puis j’ai toujours mal, donc on augmente les doses, à chaque fois que je vais voir mon médecin il me rajoute quelque chose sur l’ordonnance (donc tous les 15 jours en moyenne). On est en mars, et l’association antalgique / anxiolytiques ne marche plus, qu’à cela ne tienne je rajoute des myorelaxants. Parallèlement, je développe quelque chose de symptomatique (c’est comme ça qu’on dit ?), en gros je me mets à me couvrir de plaques, de boutons, et ça ne passe pas.
Personne ne comprend ce que j’ai, donc on me bourre d’autres médocs, de toute façon « c’est dans ma tête » comme ils disent. Donc des antistaminiques et un truc dont j’ai oublié le nom qui, cumulé au reste, me fait délirer, mais un truc de ouf ! Il s’avère que j’avais réellement contracté quelque chose, mais ils s’en sont rendu compte trop tard, j’ai fini par être soigné mais ça a pris beaucoup de temps et ça m’a pas aidé à arrêter le reste…
En fait j’ai eu la gale (si si si c’est encore possible, c’est d’ailleurs pour ça que personne n’y avait pensé sur le moment !), donc en plus de devoir soigner des douleurs à la mâchoire, des crises d’angoisse parce que je loupais une année universitaire et un concours, et que je me remettais pas de ma rupture, il fallait qu’on m’empêche de me gratter au sang 24h/24 ! Pas simple hein ?
Le tout sur un terrain d’addiction très facile, ça crée des situations complexes. Bref, en juillet 2004 je suis incapable de dormir depuis une semaine, j’en peux plus, je perds un énième travail, je vais voir un médecin en urgence avant de partir en vacances chez mes grands parents (pour me ressourcer un peu), et je ne lui dit que ce qu’elle a besoin d’entendre pour me prescrire ce que je veux : un dérivé morphinique !
Bien sûr je cumule au reste. C’est fou ce que les médecins peuvent être dociles… Mais le pire c’est la quantité qu’on m’a prescrite ! Ce dérivé morphinique je le prends encore de temps en temps mais j’ai terminé « le stock » il y a 3 mois (oui oui nous sommes en 2007 donc 3 ans et demi après)
Et du coup, sans trop m’en rendre compte, je deviens une épave, je tombe dans les pommes, je ne peux plus dormir sans prendre une poignée de médocs, je ne peux plus bosser sans une autre poignée. Bosser ? Non je ne bosse plus, je me suis fait viré de partout, je passe le mois d’août à rien faire, à ne pas me rendre compte que je ne fais rien d’ailleurs.
Et en septembre je rencontre un gentil garçon, il me dit que je suis merveilleux, il m’écrit des lettres d’amour (si si si ça existe encore, enfin à cette époque-là), et je me dis que je peux peut-être faire quelque chose de ma vie. Je trouve un job, et je me réoriente dans mes études.
Je vais voir mon médecin :
- Je commence les cours dans 15 jours, il faut que j’arrête tous mes traitements, parce que je vais continuer à bosser, et je vais pas m’en sortir là ! Je suis trop fatigué, je suis une épave !
- Gauthier, avec tout ce que tu prends, il faut te sevrer, il faudra à peu prés 6 mois… Et ce n’est pas comme si tu étais toxico je ne peux pas te prescrire de médicaments pour arrêter les médicaments !
- J’ai 15 jours pour être clean, pas 6 mois ! J’ai déjà perdu un an, je ne veux pas en perdre deux !
- Tu ne pourras pas…
- On pari ?
Je suis rentré chez moi, j’ai informé mon copain de ce que j’allais faire, il m’a demandé si je voulais de la compagnie, je lui ai dit que je ne voulais pas qu’il se sente obligé ou responsable de n’importe quoi. Il est venu, il n’aurait pas dû, enfin pour notre « couple », mais il m’a beaucoup aidé ! Je me suis donc couché en avalant seulement un verre d’eau…
Les 5 pires jours de ma vie… Je n’ai pas dormi pendant 5 jours, je voulais, tour à tour, tuer des gens, pleurer, mourir, vomir, hurler, sauter… J’ai transpiré, j’ai eu mal, j’ai foutu mon mec à la porte (et j’ai refusé de lui parler pendant des semaines). Mais j’ai réussi, j’ai arrêté, en 5 jours.
J’ai pu aller en cours, j’ai pu bosser à côté, et j’en suis pas peu fier dans le fond.
Mais voilà, je suis un addictif compulsif (ça se dit ?), et j’ai eu une année pas facile (je sais : les excuses ne tiennent pas), donc j’ai commencé à reprendre du lexo de temps en temps. Puis pour gérer mes descentes j’ai repris d’autres trucs (dont le dérivé morphinique, très efficace pour t’assommer et t’obliger à pioncer quand le taz veut encore faire des siennes), mais de façon épisodique, genre « je gère mon addiction aux médocs, j’en prends un, je dors, et demain j’en ai pas besoin ».
Mais je ne vis pas dans le monde de Candy… Et lundi je me suis rendu compte que je n’avais pas passé un soir depuis un mois sans prendre de médoc et/ou de cuite. Pas un putain de soir… Ça doit expliquer pourquoi je suis capable de dormir 14 à 15 heures par jour d’ailleurs…
Et aujourd’hui, à minuit, ça fait 72h que je n’ai rien avalé, sauf de l’ibuprofène, sauf de l’alcool (mais vraiment pas beaucoup, un verre de vodka mardi soir pour fêter mon entretien, et un verre de chianti ce soir parce que je me suis fait un bon petit dîné, tout seul, mais bon quand même…) Comment je vais pouvoir bosser si je n’arrête pas ? Pourquoi arrêter si je ne bosse pas ?
Pourquoi écrire cet article ? Juste pour me rappeler que je ne gère rien en fin de compte, et pour me déculpabiliser parce que je vais avaler une barette de lexo et dormir, parce que j’en ai besoin, et parce que j’emmerde tout ce qui fait que je suis incapable de me débarrasser de mes addictions ?
Mais « je » n’existe pas tant que « je » tiens grâce aux médocs, à l’alcool, à la drogue. « Je » ne suis rien, « je » n’existe pas…
Je ne prendrai pas cette foutue barrette, j’existe, et j’emmerde les guillemets ! Je suis plus fort que ça…
En fait, et je crois que vous l’aurez tous compris, j’ai un grave problème d’ordre général avec tout ce qui crée une addiction, ça va de la cocaïne au nutella en passant par le sexe. Mais il y en a certaines qui sont plus faciles que d’autres à gérer.
Je prends régulièrement des médicaments que je qualifie de type « offensivement destructeur pour ma petite personne » depuis 2001, donc ça ne date pas d’hier. Une première fois j’ai pris un traitement tout à fait voulu par ma personne (voire supplié à genoux version « si tu ne me prescris pas ça, je m’ouvre les veines ») et suivi par un médecin compétant (oui bon il me connaît depuis que j’ai 5 ans donc je pense qu’il est compétent pour savoir comment me soigner), pour traiter ma dépression post-rupture d’avec connard d’ex (et quand j’y repense je me dis qu’il ne mérite pas que je me sois fait autant de mal, mais ça, c’est une autre histoire).
Note pour plus tard : arrêter les phrases de 15 lignes avec 3 parenthèses de deux paragraphes chacune à l’intérieur, sinon on me comprend moins bien.
Bref, j’en ai pris pendant 6 mois de façon intensive avant de les remplacer par quelque chose de beaucoup plus efficace : la drogue (d’ailleurs en anglais un même terme désigne ce qui est légal de ce qui ne l’est pas et je pense que ça s’applique totalement dans mon cas : drugs).
Je n’ai donc pas forcément éprouvé de difficulté à arrêter le lexomil (puisqu’il s’agissait de ça), puisque j’étais très occupé à gérer mes descentes de coc (assez violentes d’ailleurs, mais c’est un autre sujet d’article ça).
Puis il y a eu l’arrêt de la drogue, difficile, surtout psychologiquement, mais comme je suis resté bourré pendant plusieurs semaines d’affilées j’ai réussi. Bref on remplace une addiction par une autre, puis par une autre, et au fond on est toujours accro à quelque chose. Et puis il y a eu l’accident.
Là vu que je suis devenu dépendant de mes parents pendant plusieurs semaines (le retour au domicile familial, il n’y a que ça de vrai). J’ai définitivement arrêté la drogue (parce que même après l’arrêt il y a eu des rechutes, hein, suis humain), et il était difficile de me bourrer la gueule tous les soirs devant la télé avec papa-maman devant PPDA…
Mais heureusement pour moi, dieu morphine est intervenu, et je dois dire qu’on a très vite copiné tous les deux. Nous sommes fin 2003 et j’entame ce qui va devenir les 9 mois les plus longs de ma vie : 9 mois d’escalade médicamenteuse tout ce qu’il y a de plus légal !
D’abord des antalgiques, parce que la morphine n’est pas justifiée plus d’une semaine, puis j’ai toujours mal, donc on augmente les doses, à chaque fois que je vais voir mon médecin il me rajoute quelque chose sur l’ordonnance (donc tous les 15 jours en moyenne). On est en mars, et l’association antalgique / anxiolytiques ne marche plus, qu’à cela ne tienne je rajoute des myorelaxants. Parallèlement, je développe quelque chose de symptomatique (c’est comme ça qu’on dit ?), en gros je me mets à me couvrir de plaques, de boutons, et ça ne passe pas.
Personne ne comprend ce que j’ai, donc on me bourre d’autres médocs, de toute façon « c’est dans ma tête » comme ils disent. Donc des antistaminiques et un truc dont j’ai oublié le nom qui, cumulé au reste, me fait délirer, mais un truc de ouf ! Il s’avère que j’avais réellement contracté quelque chose, mais ils s’en sont rendu compte trop tard, j’ai fini par être soigné mais ça a pris beaucoup de temps et ça m’a pas aidé à arrêter le reste…
En fait j’ai eu la gale (si si si c’est encore possible, c’est d’ailleurs pour ça que personne n’y avait pensé sur le moment !), donc en plus de devoir soigner des douleurs à la mâchoire, des crises d’angoisse parce que je loupais une année universitaire et un concours, et que je me remettais pas de ma rupture, il fallait qu’on m’empêche de me gratter au sang 24h/24 ! Pas simple hein ?
Le tout sur un terrain d’addiction très facile, ça crée des situations complexes. Bref, en juillet 2004 je suis incapable de dormir depuis une semaine, j’en peux plus, je perds un énième travail, je vais voir un médecin en urgence avant de partir en vacances chez mes grands parents (pour me ressourcer un peu), et je ne lui dit que ce qu’elle a besoin d’entendre pour me prescrire ce que je veux : un dérivé morphinique !
Bien sûr je cumule au reste. C’est fou ce que les médecins peuvent être dociles… Mais le pire c’est la quantité qu’on m’a prescrite ! Ce dérivé morphinique je le prends encore de temps en temps mais j’ai terminé « le stock » il y a 3 mois (oui oui nous sommes en 2007 donc 3 ans et demi après)
Et du coup, sans trop m’en rendre compte, je deviens une épave, je tombe dans les pommes, je ne peux plus dormir sans prendre une poignée de médocs, je ne peux plus bosser sans une autre poignée. Bosser ? Non je ne bosse plus, je me suis fait viré de partout, je passe le mois d’août à rien faire, à ne pas me rendre compte que je ne fais rien d’ailleurs.
Et en septembre je rencontre un gentil garçon, il me dit que je suis merveilleux, il m’écrit des lettres d’amour (si si si ça existe encore, enfin à cette époque-là), et je me dis que je peux peut-être faire quelque chose de ma vie. Je trouve un job, et je me réoriente dans mes études.
Je vais voir mon médecin :
- Je commence les cours dans 15 jours, il faut que j’arrête tous mes traitements, parce que je vais continuer à bosser, et je vais pas m’en sortir là ! Je suis trop fatigué, je suis une épave !
- Gauthier, avec tout ce que tu prends, il faut te sevrer, il faudra à peu prés 6 mois… Et ce n’est pas comme si tu étais toxico je ne peux pas te prescrire de médicaments pour arrêter les médicaments !
- J’ai 15 jours pour être clean, pas 6 mois ! J’ai déjà perdu un an, je ne veux pas en perdre deux !
- Tu ne pourras pas…
- On pari ?
Je suis rentré chez moi, j’ai informé mon copain de ce que j’allais faire, il m’a demandé si je voulais de la compagnie, je lui ai dit que je ne voulais pas qu’il se sente obligé ou responsable de n’importe quoi. Il est venu, il n’aurait pas dû, enfin pour notre « couple », mais il m’a beaucoup aidé ! Je me suis donc couché en avalant seulement un verre d’eau…
Les 5 pires jours de ma vie… Je n’ai pas dormi pendant 5 jours, je voulais, tour à tour, tuer des gens, pleurer, mourir, vomir, hurler, sauter… J’ai transpiré, j’ai eu mal, j’ai foutu mon mec à la porte (et j’ai refusé de lui parler pendant des semaines). Mais j’ai réussi, j’ai arrêté, en 5 jours.
J’ai pu aller en cours, j’ai pu bosser à côté, et j’en suis pas peu fier dans le fond.
Mais voilà, je suis un addictif compulsif (ça se dit ?), et j’ai eu une année pas facile (je sais : les excuses ne tiennent pas), donc j’ai commencé à reprendre du lexo de temps en temps. Puis pour gérer mes descentes j’ai repris d’autres trucs (dont le dérivé morphinique, très efficace pour t’assommer et t’obliger à pioncer quand le taz veut encore faire des siennes), mais de façon épisodique, genre « je gère mon addiction aux médocs, j’en prends un, je dors, et demain j’en ai pas besoin ».
Mais je ne vis pas dans le monde de Candy… Et lundi je me suis rendu compte que je n’avais pas passé un soir depuis un mois sans prendre de médoc et/ou de cuite. Pas un putain de soir… Ça doit expliquer pourquoi je suis capable de dormir 14 à 15 heures par jour d’ailleurs…
Et aujourd’hui, à minuit, ça fait 72h que je n’ai rien avalé, sauf de l’ibuprofène, sauf de l’alcool (mais vraiment pas beaucoup, un verre de vodka mardi soir pour fêter mon entretien, et un verre de chianti ce soir parce que je me suis fait un bon petit dîné, tout seul, mais bon quand même…) Comment je vais pouvoir bosser si je n’arrête pas ? Pourquoi arrêter si je ne bosse pas ?
Pourquoi écrire cet article ? Juste pour me rappeler que je ne gère rien en fin de compte, et pour me déculpabiliser parce que je vais avaler une barette de lexo et dormir, parce que j’en ai besoin, et parce que j’emmerde tout ce qui fait que je suis incapable de me débarrasser de mes addictions ?
« Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même »
Mais « je » n’existe pas tant que « je » tiens grâce aux médocs, à l’alcool, à la drogue. « Je » ne suis rien, « je » n’existe pas…
Je ne prendrai pas cette foutue barrette, j’existe, et j’emmerde les guillemets ! Je suis plus fort que ça…
20 commentaires:
Dedieu! Des siècles de remarques désobligeantes et d'encouragements maladroits auraient enfin portés leurs fruits...?
En tous cas, fonce Alphonse, et stop tout, sauf la vodka! Sinon, ton boulot, ben tu (continueras?) à le perdre avant meme de l'avoir! Je ne sais plus qui te l'a dit: un recruteur le sent, ce genre de choses!
Courrage, tu peux le faire!
Pleins de poutoux, ma louloute!
Ici, vous nous faites passer du rire aux larmes, vous nous baladez, avec votre plume remarquable, et vous venez d'écrire l'article le plus touchant que j'aie lu depuis que je viens prendre de vos nouvelles sur ce blogue.
Le prochain article de ce niveau, vous l'écrirez quand vous aurez compris pourquoi vous êtes victime de cette addiction...
Je vous plains de tout mon coeur et je vous soutiens dans votre effort surhumain.
Un côté humain, et quelques (nombreuses?) failles, parmi l'"escalade" de certains billets. Ca fait du bien de se le dire et de l'écrire et c'est bluffant à lire.
En espérant que ca te fasse avancer
à te lire je pensais à une personne proche à qui on a diagnostiqué une maniaco dépression , (parfois on parle de bipolaire) dur , dur , d'admettre que c'est une maladie et que ça se soigne et qu'on en sort même si c'est au prix de ne plus vivre des moments qui ont marqués l'existence ! croire en soi, aux autres et oser aller vers l'avant sans se retourner , facile à dire mais il parait que c'est la seule solution alors je te la souhaite!
c'est ce que l'on peut appeler une introspection, une prise de recul et conscience de soi!
que dire si ce n'est que tu semble partir sur la bonne voie.
peut etre es tu entreint de devenir cet adulte que certains autres sont devenu et qui de ce fait "t'ont perdu de vue"
Il n'y a que les cons et les morts qui ne changent pas.
tu n'es ni con, et bientot de moins en moins mort!
Gautier! Merde pour ce chemin merde pour tout ce que tu entreprends...
loin de rejeter les consommateurs de drogues comme toi, je pense au contraire qu'on a généralement à faire à des personnes ayant de grandes qualités humaines. Par contre, plutôt que tes additions, le vrai problème est clairement psychologique et un travail sur toi et sur les raisons profondes doit être fait!! Car pendant ce temps, tu dois être très dur a gérer par ton entourage (amis et famille)
blurp!!
tu as une grande force en toi *** (lire ici le prénom IRL)!!
peu de gens auraient à peine la force remonter la pente comme tu le tentes ou l'a déjà fait
et encore moins ceux qui, comme toi, vont y arriver
n'hésite pas à faire appel si tu as besoin
tout ca c'est du flan , et tu le sais tres bien . tu as ecrit ton roman , fait jouer notre corde sensible , surtout la tienne , provoquer ou essayer de provoquer une reaction cathartique en toi. Ca part d'un bon sentiment je le pense , mais combien de fois en 5 ans ? tu penses que ca va suffire pour te debarrasser de ces merdes ? si oui ca aurait deja du marcher !! ce que tu as voulu faire là c'est te rendre triste, en te donnant bonne conscience . Tu ne supporte pas de te voir comme un looser, meme si tu l'ecrit d'ailleurs . tu voulais te choper un lexo , mais le besoin n'etait pas là , tu ne te sentais pas si triste que ca . alors tu te serais pris pour une merde donc tu ecrit un truc joli , un truc poignant ca te rend triste , le besoin monte . et tu pourras te prendre cette merde qui te manque cruellement et avec bonne conscience en plus car tu annonce au monde ton intention de decrocher et de mener ce combat difficile...
c'est pas encore ca gauthier . Et au fond de toi tu es d'accord avec moi . Faut pas se convaince que l'on est pas une merde . si on en est une justement ca sonne faux et ca marche pas ...faut juste realiser qu'on est une merde et se donner les moyens de ne plus l'etre . Autocritique, objectivité , rigueur et travail ...le plus dur mais le plus gratifiant ainsi que le plus efficace..
Oui gauthier aujourd'hui tu es une merde ...mais l'important c'est : comment ne plus l'etre ??
Situation que je connais que trop bien, mais qui n'est pas la mienne. On passe des clopes, aux joints, puis à l'héroîne, à la cocaïne, puis à la morphine pour finalement compenser le tout avec de la belladone et de l'alcool.
Je sais ce que c'est. Je sais que c'est dur, mais arrête très rapidement, vraiment. A trop traîner tu n'arrêteras jamais. Et je peux te dire ce que 10 ans, 20 ans après ça fait et crois moi ce n'est clairement pas enviable.
ouais je suis d'accord avec Joseph. Sans être psy, je décèle en toi une identité de bipolaire. Mais ça se soigne ! Suffit de prendre des médocs.
Et comment fais-tu pour encore bander?!
Certains ne pensent pas mais continuent à parler...
D'ailleurs, courageux anonyme, comment fais-tu pour encore parler?
J'aime quand on assume ses propos...
PS: depuis le temps qu'on le dit! Mais zavez quelques trains de retard: il n'est pas bipolaire, le gauthier, il est multipolaire! On a entre 4 et 8 personnalités par personne, dans le groupe! Serait temps de vous en rendre compte! ;)
Euh oui la gale ça existe, et c'est même assez répandu ! Y'a même eu une infection assez importante chez les homos de Montpellier à Avignon durant l'été 2005 !
A Paris, on la trouve aussi à Disneyland avec quelques costumes de personnages mal nettoyés provoquant au porteur de recevoir cette maladie pas si banale :-)
Sinon, pour le reste de l'article, j'avoue avoir du mal à comprendre comment c'est possible tout cela tellement je suis loin de ce genre de prise de medoc/drogue.... Mais j'espère que tu arriveras à t'en sortir.
Peut etre que j'ai raté un épisode, mais si ce n'est pas déja le cas, pourquoi ne pas essayer d'aller voir un psychiatre ?
Ca à marché avec moi, et moi aussi je prenait pas mal de médicaments.
Gauthier, tu �cris remarquablement bien. Pourquoi ne pas t'orienter dans ce domaine qui semble t'aller si bien ?
B�mol : Tes �pisodes "vie de merde" me semblent trop bien "l�ch�s" pour �tre parfaitement authentiques. Si tu veux v�ritablement te sortir de ton trou, je te conseille de prendre un TRES BON psy (ils ne le sont pas tous), sp�cialis� "d�pendances", mais si tu te d�cides � faire un travail s�rieux, pr�pare toi d'une mani�re ou d'une autre � mourir, pour pouvoir rena�tre.
Gauthier, le peu que l'on a échangé sur le net m'a permis de découvrir un garçon qui n'est pas une merde mais quelqu'un avec des problèmes certes qu'il essaie de régler depuis longtemps.Tu es un mec intelligent qui se détruit par moment où qui se fait mal et tu en es conscient.Maintenant oui il faut que tu te donnes un grand coup de pied au cul et arrive à laisser tomber tous ces médocs.Tu as pas mal d'amis sur qui compter je pense.Et je ne ferai pas de la psy de supermarché car c'est pas mon truc et mon genre.Après je suis d'accord avec Misetb, on a tous des multiples personnalités 2, 3 4 voir plus et on essaie de vire plus où moins avec et je sais de quoi je parle.Et aussi le fameux anonyme, oui on assume ses paroles et on ne se cache pas et parès il faut arrêter de lire certains bouquins ou de regarder Delarue pour balancer des généralités pareil.Chaque personne est différente.Bon je ne prendrai pas la défense de Gauthier il est assez grand pour se défendre tout seul.En tout cas mon grand, bat toi, bosses, prouves à toi même que tu es un mec bien...Biz
On a pas le mot de la fin: lexo ou pas lexo ? Pas lexo, einh !?
Bravo pour le sevrage en 5 jours !!
J'ai d'autres addictions, principalement alimentaires, je me débat pas mal avec... mais bon, je me donne un mois et après je me fais suivre, parce que c'est plus possible toute seule.
Ca y'est, moi, j'ai tout arrêté : les remontants et les médocs !
Bon, les gens, Gauthier n'est PAS bipolaire. Êtes-vous à la fois psychiatres et devins pour asséner de telles choses aussi facilement?
Qui peut poser un diagnostique aussi complexe à la seule lecture d'un blog? Qui peut dire quelque chose de tellement lourd aussi légèrement?
Sérieux, ça me saoule ça...
Bref, Chéri, tu es bien "uelque chose", tout le monde l'est, et je t'aime!
"addictif compulsif" oui ça fleure bon le pléonasme. Je me demande parfois si les addictions ne sont pas consubstantielles aux "âmes hyper-sensibles". Ma solution : translater d'addictions malignes vers des addictions bénignes. Qu'en dis tu?
Enregistrer un commentaire