Lesbiennes agressives et pédales confuses

Après un réveillon bien arrosé que je vous raconterais plus tard, je reprends la plume pour terminer le récit de mes vacances.

Mais avant toute chose, laissez moi vous souhaiter une bonne et heureuse année 2008. que cette nouvelle année vous apporte tous ce dont vous rêvez et plus encore, mais surtout qu’elle vous apporte de la bite !!!

2008, l’année de la bite © Matoo

Message personnel : merci de me faire toujours autant rire Monsieur Matoo…

Donc je vous avais laissé avec mon histoire de pédophilie dans une twingo. Nous sommes maintenant jeudi et j’ai décidé d’être sage. En fait pas du tout, j’appelle Emma et je lui demande :

Tu fais quoi ce soir ?

Rien pourquoi ?

Ok, ben ça tombe bien, je fais une soirée chez toi, j’invite machin truc et bidule, on arrive à 4 ou 5…

Ok…

Vous remarquerez à quel point j’ai des amis super quand même. Le dialogue n’a pas été tronqué, il n’y a bien aucun « s’il te plait » « ça te ferait plaisir ? » ou encore « j’espère que tu ne verrais pas d’inconvénient à ce que… ». Non, parce que moi mes amis, je les ai dressé !! (là je vais regretter très longtemps d’avoir dit ça, ils vont me le faire payer). Enfin bref, voilà comment on se retrouve à 5 chez Emma, à regarder le best of de Cauet avec du Mac do et de la vodka.

(même pas honte)

Ce qu’il restera de cette soirée, sera les 5 vidéos que je ferais de mes amis complètement bourrés. Donc un, anthologique, où Emma nous explique comment parler en imitant quelqu’un de bourré, alors qu’elle est elle-même aux tréfonds de l’éthylisme mondain (i.e. complètement pétée !).

Et cette phrase en titre aussi, magnifique, qui je pense sera mon credo pour année à venir « il y avait de la lesbienne agressive et de la tafiole confuse », en parlant d’une boite à Strasbourg que j’ai eu le bonheur (ahem… ou pas…) de fréquenter un soir de défonce au Gewurztraminer !

Parce que ce qu’il y a à retenir (c’est pas joli comme tournure de phrase ça, et c’est pas facile à prononcer, bref on s’en fout, c’est pas du Balzac ici !) dans cette phrase plus que tout c’est le côté courageux de la tafiole de base, et je trouve que le terme « confus » sied parfaitement à la situation !

La suite de la soirée sera à la hauteur de ces vacances de rêves. Une fois en boite (shangai, troisième fois en trois jours, j’y prendrais presque goût dis donc !), on a bu et dit du mal, comme d’hab. Mais surtout, les gens nous ont parler, et là je regrette d’avoir pu dire un jour que le niveau de Toulouse baissait. En fait ça c’est carrément effondré. Comparer ça à une baisse de régime de la qualité festive de la ville, serait comme dire que le Tsunami de 2004 n’était qu’une vague à surfeur !

Candidat numéro 1 : un homme (apparemment), qui drague Emma, lui offre à boire, et décide qu’on est forcément ses nouveaux meilleurs amis. Il me demande si on peut aller (tous) chez moi, je lui dis non, il insiste, je lui demande ce qu’il y a de si pressant à visiter mon intérieur, et là, de la façon la plus naturelle qui soit « parce que je veux que tu fasses des photos de moi, mais des photos de nu ! ».

Mais bien sur…

Il revient à la charge, propose qu’on aille sur une petite place du centre de Toulouse pour toujours faire des photos de lui nu, puis se ravise en me disant que la backroom serait très bien (je me vois parfaitement dans la backroom avec le flash de l’appareil photo, ça risquerait à peine d’en énerver quelque uns !), puis voyant que je ne bougeais pas, il me dit « mais vas-y, sors l’appareil et je me déshabille ici ! ».

Sur la piste de danse donc… Et vous savez quoi ? Ben je regrette de l’avoir arrêter, parce que merde, ça m’aurait fait rire (a posteriori) de faire ces photos. Le soucis quand je suis bourré, c’est que je peux devenir le pire des légalistes « non il ne faut pas se mettre tout nu dans un lieu public »… Convainquant non ? Surtout quand la veille on a montré sa bite à tous els feux rouges de la ville…

Candidat numéro 2 : une fille passablement éméchée. Voyant ma bonne humeur excessive, elle en conclut que j’ai ingéré des produits illicites, et se met donc en quête de m’en délester. Extrait :

T’as pris quoi ce soir ?

De l’alcool, pourquoi ?

Non mais ok, mais après tu as pris de la coc…

Non !

Vrai ?

Vrai !

Ok…

Et deux secondes plus tard (le temps de faire un tour de bocal quoi), elle revient. Et elle me redemande, et je redis non, puis elle me fait un clin d’œil genre « ouais c’est bon j’ai compris tu veux pas le dire à voix haute comme ça devant tout le monde » et passera 20 minutes à me demander si je veux pas aller aux chiottes avec elle pour « discuter ».

A la réflexion elle voulait peut-être me sucer… Va savoir…

Bref, une belle brochette de winner. On finit par rentrer à 6h du mat’, et moi je sombre dans un coma sans fin jusqu’au samedi (oui le vendredi n’a pas exister la semaine dernière). Mais je vous raconterais ça un peu plus tard !