lundi 4 février 2008

How to get dépouillé

Vous le savez, je ne suis pas un modèle de sainteté et de chasteté, mais c’est aussi pour ça que vous m’aimez… Donc c’est parti pour le résumé illustré de mon week end de folie (prononcez fol’ail c’est plus trendouille)

Vendredi après une grooooosse semaine, je me dis qu’il vaut mieux assurer la fête en commençant par rentrer chez soit, manger devant la tv, prendre une douche et se détendre. Je m’exécute, et je rejoins ma sensation venue de froid préférée (Lefroid pour ceux qui ne suivent pas) dans un appartement au milieu d’un 2e arrondissement décidemment de plus en plus mal famé (y a pas à dire mais ça craint grave ce coin quand même). On manque de mourir mille fois avant d’atteindre la zone des festivités, mais on y arrive.

Deux verres plus tard nous voilà à traverser Paris pour nous rendre dans un bar du 20e (ou 19e ? je sais plus) où il y a des amis et de l’électro. On boit, on rit, on s’amuse, on danse, bref on est jeune et on en profite. Notons tout de même l’apparition en guest star de la police en civile qui voulait acheter de la drogue, ahem, ya pas à dire, des fois j’ai de la chance (ils ont embarqué personnes, les pauvres).

On s’esquivent donc à la fermeture, en prenant bien soin d’inviter personne que l’on connaissait pas à nous suivre (on savait pour les flics, mais on les avait pas vu, manquerait plus qu’on les invite, cons comme on est on est capable hein !). Et on se pointe au Bataclan, soirée électro (Digitalism mon amour, merci Lefroid pour la place, tu assures grave chérrrrrrrrrrrrrrrrrrie), ça déboîte on est content avant même de rentrer !

Au passage, big up à moi pour la blague raciste dans le taxi (ben vi, mais j’avais oublié que le chauffeur était noir), no comment !

On fait le queue dehors, on fait la queue dedans, bref au bout de 40 minutes on fini par pouvoir aller danser. Les verres se commandent à la pelle (faut bien compenser le fait de ne plus pouvoir fumer). Comme on est des gens discret mais surtout discret, on se retrouve au milieu des gens en train d’écraser nos pilules de MD dans les verres (ya pas à dire, mais quand on a tous deux doigts dans nos verres on a l’air con).

Je vous passe le moment ou l’un de nous fait tourner le joint sur la piste de danse, c’est mémorable, mais dangereux (mais on devait être transparent, ou alors le service d’ordre est très approximatif). A 4h je dis au revoir et me dirige vers la sortie, un pote d’un pote me rattrape et me dit « toi tu n’as pas eu assez de champagne ce soir ». En fait il m’offrira à boire non stop jusqu’à la fermeture en me gratifiant d’un « de toute façon tant que tu auras une coupe pleine dans les mains, je sais que tu resteras ! »

En même temps il n’avait pas tort, moi et la volonté ça fait deux. On se casse donc à la fermeture, un pote nous propose de se finir en after chez lui. Il a du vin blanc et de l’électro. On s’étale comme des merdes, et devant notre incapacité à faire quoique ce soit, il décide de sortir la blanche pour nous booster.

Note pour moi-même : la c après 7h du matin quand on compte dormir c’est une idée à la con !

Après je perds un peu le fil, je sais juste que je me suis mis à parler, parler, parler, et encore parler (la blablablablatittude comme j’aime à dire). Genre t’as qu’une seule envie si t’es pas dans le même état que moi : m’assommer, arracher ma tête et vomir dans mon cou !

Je finirai dans un taxi, puis au dodo. Au passage j’aurai parlé 10 minutes avec un de mes voisins qui doit encore se demander pourquoi ça lui est tombé dessus (re-note machin chose : penser à déménager, et de nuit si possible *honte*), j’aurai pris ma porte de placard sur la tronche (trop de force mal maîtrisée à l’ouverture de la dite porte), et j’aurai écouté la musique à fond pendant 30 minutes en dansant comme un épileptique en pleine crise (je voulais me fatiguer, oui la drogue ça rend pas intelligent de toute façon).

Je sombre, coma jusqu’à 14h, 14h15 j’ai déjà tout rangé et nettoyer chez moi (des restes d’épilepsie je pense). Mais à 14h30 je vais commencer à décéder, gentiment mais sûrement. Des amis débarquent de province à 20h pour ZE big soirée (la veille étant une impro qui devait « ne pas trop durer »). Ils arrivent donc à 21h. 21h15 ils sont saouls, moi j’ai plus de mal.

On part de chez moi à 23h, persuadé que je suis sobre je râle dans mon coin. Quand je m’assoie dans le métro et que je suis persuadé qu’il roule alors que non, je comprends que je suis moi aussi bourré et je retrouve le sourire (comme quoi il en faut peu). On arrive dans une soirée pleine de pédé, on boit, on discute, on dit du mal et on s’arrache aux bains.

Soirée « Yes Sir », je vous explique ou c’est pas la peine ? Bon suis gentil, j’explique, la Yes Sir, c’est une soirée où ya des mecs de 30 ans (et plus), qui ont du poils sur le torse (et plus) et qui dansent torse nu (et plus) parce que c’est des mâles, des vrais, qui peuvent faire mal (et plus). Bref pas vraiment ma came à moi qui suis quand même un pédophile notoire. Mais bon mes amis y vont, ils aiment, et moi j’aime mes amis.

Je continuerai à boire comme un enculé, puis au milieu de ma piste de danse on me posera cette question « tu as pris quoi ? », ce à quoi je répondrais poliment « mais rien du tout voyons » mais quand mon interlocuteur (et ami) me dira « tu as vu ton sourire niais ? Ça c’est complètement chimique ! », je serai obligé de reconnaître que oui, la MD c’est chimique (et j’adore).

Bref, fin de soirée vers jenesaisplustropmaisilfaisaitpasjourquandmême, taxi et dodo. Je m’excuse d’ailleurs pour les ronflements et la place que j’ai pu prendre dans le lit (un ami dormait dans mon lit, un autre parterre). Le dimanche sera une longue journée jalonnée de « mais pourquoi j’ai fait ça ? Plus jamais je bois, plus jamais je me drogue, plus jamais je sors de chez moi ». Je resterai collé devant la tv et attendrai dignement la mort (qui ne s’est pas pointée comme vous pouvez le constater).

Voilà voilà voilà ! Oh non, rangez vos pierre, je ne suis pas fier de moi. Surtout que depuis cette nuit je me tape une sacrée descente quand même (genre « je suis une merde, je veux mourir, jamais j’ai été malheureux comme ça »). Bon en même temps l’avantage de l’âge c’est que maintenant je sais gérer les descente (je sais bien que dans le fond c’est chimique tout ça, donc il faut juste arrêter de penser, et ça je le fais super bien ! No comment).

Aujourd’hui c’est particulièrement difficile de me concentrer sur autre chose que « manger, boire, dormir », je suis encore en pleine régression, je pense atteindre le niveau de développement de la paramécie unicellulaire d’ici 18h. En attendant je retourne à mes dossier (me vautrer dedans pour dormir quoi). Et je vous promets de plus jamais recommencer, non plus jamais (sauf si…)

5 commentaires:

beard n'tattoos a dit…

C'est tout ? :D

Anonyme a dit…

Absolument pathétique.

C'est vrai...

Anonyme a dit…

Mercredi, ça ira mieux, c'est chimique... je connais bien.

Polyphème a dit…

J'adore ta vie, parce que c'est la tienne, rien qu'à te lire, je suis fatigué !

Anonyme a dit…

C'est dingue ... moi, de ma petite province (Grenoble), ce genre de trips m'attirent drôlement ! Ralalaaaa ... Qu'est ce que j'ai envie d'être initée à Paris by night !