Je déteste entreprendre quelque chose que je ne suis pas sûr de réussir. Ma haine de l’échec y est sûrement pour quelque chose. Enfin bref, tout ça pour dire que quand je fais quelque chose c’est que je suis sûr de le réussir.
Bien sûr j’ai une « tolérance », une marge d’erreur, de l’ordre de 2 ou 3%… Non mais sans rire, je supporte pas l’échec !!!!
Donc quand je décide que c’est ma dernière année d’étude, je ne fais pas ça parce que j’ai suffisamment de diplôme, mais pour deux raisons :
Et quand je décide de rester à Paris, je sais que je peux trouver du travail à Paris. Je sais que je ne vais pas rentrer chez mes parents la queue entre les jambes.
Quand j’accepte le RMI, je sais que c’est super provisoire, juste le temps de pas me retrouver à la rue, le temps de trouver un taff sympa, l’histoire de deux mois à tout péter.
De toute façon au pire, en janvier, je serais installé dans un bon taff, avec un bon salaire, et puis j’aurais déménagé dans un vrai appartement (vu que j’ai un bon taff, logique).
Bref tout est planifié, tout est calculé, tout roule madame !
C’est pas que l’échec n’est pas envisageable, c’est qu’il n’est pas envisagé ! Tu saisis la nuance lecteur ?
Je suis tellement pas dans l’optique d’un échec que j’ai aucune solution de repli à part « retourne chez ta mère ». Je ne sais même pas ce que je ferais : dépression, reprise d’étude, reprise de drogue… Non parce que j’ai jamais échoué, alors comment savoir ce que je ferais sous le coup de l’échec !
Oui tu as bien lu l’ami, je n’ai jamais échoué ! Ça fait super présomptueux de dire ça, mais c’est vrai ! Du moment que j’ai voulu quelque chose je l’ai eu, et tout ce que je n’ai pas eu, en fin de compte, c’est que je ne l’ai pas voulu…
(À moins que ça soit une subtile façon de minimiser l’échec… Arf si je commence à m’analyser on ne va pas s’en sortir…)
Mais là je dois bien avouer que j’avance pas beaucoup. Alors si on met de côté les absurdités de ma « relation » avec Baby boy, où en est ma vie ? Ben je sais pas trop… Je fais rien en fait, donc ça avance pas trop. Et puis la Marine qui me dit qu’elle va me donner une réponse « avant la fin du mois », ça m’aide tient !
Alors aujourd’hui j’ai pu avoir un avant goût de ce qu’est l’échec. Aujourd’hui j’ai sorti la tête de ma merde et j’ai ouvert les yeux. J’ai compris, ou commencé à comprendre, que je ne pouvais pas rester là, inactif, à attendre que mon job de rêve se débloque tout seul. Aujourd’hui j’ai décidé de devenir un « job-hunter » et non plus un « Gauthier-hunted ».
Aujourd’hui j’ai envoyé un CV pour répondre à une annonce de télémarketing.
Est-ce un aveu d’échec ? En tout cas j’ai un goût amer au fond de la gorge…
Bien sûr j’ai une « tolérance », une marge d’erreur, de l’ordre de 2 ou 3%… Non mais sans rire, je supporte pas l’échec !!!!
Donc quand je décide que c’est ma dernière année d’étude, je ne fais pas ça parce que j’ai suffisamment de diplôme, mais pour deux raisons :
- Je sais que je peux trouver un travail intéressant.
- Je ne suis pas sûr de réussir si je continue ou si je me réoriente.
Et quand je décide de rester à Paris, je sais que je peux trouver du travail à Paris. Je sais que je ne vais pas rentrer chez mes parents la queue entre les jambes.
Quand j’accepte le RMI, je sais que c’est super provisoire, juste le temps de pas me retrouver à la rue, le temps de trouver un taff sympa, l’histoire de deux mois à tout péter.
De toute façon au pire, en janvier, je serais installé dans un bon taff, avec un bon salaire, et puis j’aurais déménagé dans un vrai appartement (vu que j’ai un bon taff, logique).
Bref tout est planifié, tout est calculé, tout roule madame !
C’est pas que l’échec n’est pas envisageable, c’est qu’il n’est pas envisagé ! Tu saisis la nuance lecteur ?
Je suis tellement pas dans l’optique d’un échec que j’ai aucune solution de repli à part « retourne chez ta mère ». Je ne sais même pas ce que je ferais : dépression, reprise d’étude, reprise de drogue… Non parce que j’ai jamais échoué, alors comment savoir ce que je ferais sous le coup de l’échec !
Oui tu as bien lu l’ami, je n’ai jamais échoué ! Ça fait super présomptueux de dire ça, mais c’est vrai ! Du moment que j’ai voulu quelque chose je l’ai eu, et tout ce que je n’ai pas eu, en fin de compte, c’est que je ne l’ai pas voulu…
(À moins que ça soit une subtile façon de minimiser l’échec… Arf si je commence à m’analyser on ne va pas s’en sortir…)
Mais là je dois bien avouer que j’avance pas beaucoup. Alors si on met de côté les absurdités de ma « relation » avec Baby boy, où en est ma vie ? Ben je sais pas trop… Je fais rien en fait, donc ça avance pas trop. Et puis la Marine qui me dit qu’elle va me donner une réponse « avant la fin du mois », ça m’aide tient !
Alors aujourd’hui j’ai pu avoir un avant goût de ce qu’est l’échec. Aujourd’hui j’ai sorti la tête de ma merde et j’ai ouvert les yeux. J’ai compris, ou commencé à comprendre, que je ne pouvais pas rester là, inactif, à attendre que mon job de rêve se débloque tout seul. Aujourd’hui j’ai décidé de devenir un « job-hunter » et non plus un « Gauthier-hunted ».
Aujourd’hui j’ai envoyé un CV pour répondre à une annonce de télémarketing.
Est-ce un aveu d’échec ? En tout cas j’ai un goût amer au fond de la gorge…
3 commentaires:
Qu'est-ce que l'échec ? pourrait faire un beau sujet de dissertation en philosophie.
Mais une chose de certaine, ne pas trouver de boulot dans notre société actuelle n'en est à mes yeux pas un. Beaucoup trop de gens sur diplomés, beaucoup trop d'entreprises qui voudraient embaucher des gens au smic, bcp trop de personne sur le marché du travail par rapport au nombre de places dispos, résultat, ben tout le monde galère, même ceux qui ont bac + 8 ^^
L'echec se situe plutôt à mon sens dans le fait de se lamenter sur son sort et ne rien faire pour faire bouger les choses, ce qui n'est pas ton cas ;o)
Allez vive la marine...
Tout simplement : merci.
Beh de rien hein ^^
Bon courage pour la suite, cher officier de la Marine ;o)
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