La jalousie est-elle une preuve d’amour ? Arf on élève le débat aujourd’hui (à moins que je tombe dans le supra-commercial avec des sujets racoleurs, à vous de juger !). Bref c’est juste parce que j’ai besoin de parler de quelque chose qui me bouffe en ce moment.
La jalousie et les limites qu’on y met sont on ne peut plus personnelles. À chacun sa définition de la jalousie, à chacun surtout son appréciation des actes et des mots. Personnellement j’aime qu’on me témoigne un poil de jalousie, ça me réconforte, mais je n’en ai pas besoin, disons que c’est un « plus produit ».
Je suis quelqu’un de particulier, avec Océane on a eu une discussion la semaine dernière sur « ce que j’aimerais qu’on fasse par amour pour moi ». Ça donne ça :
Et j’en passe. Oui nous on trouve ça horriblement romantique, alors que la plupart des gens prennent ces gestes pour ceux d’un détraqué mental. C’est pour ça que les gens ne le font pas il paraît d’ailleurs… C’est comme ça que j’ai espéré que le coiffeur qui s’est occupé de moi la semaine dernière cherche à me revoir. À ce propos, message perso :
On sait jamais… J’en étais où ? Ah oui mes psychoses… Bien que ça n’ait pas une implication directe, ces affirmations éclairent le personnage. Donc, on comprend mieux que j’emploie des expressions comme « définition personnelle du concept de jalousie et d’appartenance ». Oui, vous avez bien lu le mot « appartenance » dans la phrase précédente, je suis comme ça moi, je possède les gens.
Mais je fais un travail sur moi, et des fois ça marche. Prenons un exemple au hasard (ben voyons), et étudions le comportement du Gauthier dans son milieu naturel devant une situation évidente de spoliation de propriété privée.
Océane a un fils, ce fils a un parrain, ce parrain c’est moi. Océane n’a pas fait cet enfant toute seule bien entendu, mais les circonstance de la vie on fait qu’il se retrouve sans père à l’heure actuelle, enfin sans père biologique. Aujourd’hui Océane vit une histoire d’amour avec un gentil garçon (que j’apprécie fortement au-delà de toute espérance). Ce jeune homme qui partage sa vie maintenant, partage aussi celle de mon filleul, et prend donc petit à petit de l’importance dans la vie de mon adorable bambin.
Et c’est un problème, un gros problème. Il faut comprendre que j’étais là le jour où il est né, j’étais le premier à le tenir dans mes bras pour qu’il fasse sa première sieste digestive alors que sa mère (la pauvre) essayait de reprendre ses esprits (et forme humaine). Je l’ai aimé avant même qu’il naisse. C’est con de dire ça, mais c’est vrai. J’ai ressenti ce que doivent ressentir tous les papas en découvrant leur progéniture : un flash d’amour et un vertige immense « comment on va faire pour qu’il vive ». Remarquez que je me pose pas la question de savoir si j’arriverai à contribuer à son bonheur, non mais tout simplement si je pourrais faire en sorte qu’il reste en vie ! C’est tellement petit qu’on a envie de le refoutre là d’où il vient : au moins dans le ventre de sa maman il risquait rien, alors que là je peux le faire tomber, il peut tomber malade, une météorite peut s’écraser sur nous (enfin le ventre de sa mère ne le protégerait peut-être pas de la météorite, mais bon…).
J’ai ressenti tout ça, et puis j’ai décidé de refouler aussi tôt (enfin surtout après lui avoir dit « et ben mon fils que fais-tu ? » parce que je rappelle que techniquement il n’est pas mon fils). J’ai donc pris mon rôle de parrain très à cœur (surtout pensons bien à lui offrir un max de peluches super encombrantes pour faire chier à fond sa grand-mère !). Et tout est rentré dans l’ordre.
Dernièrement je discutais avec Océane de la place de son petit ami dans le vie de mon filleul, et j’en suis arrivé à m’entendre dire « il serait naturel que si tu l’épouses il adopte le bébé, il ne faudrait surtout pas qu’il se retrouve tout seul s’il t’arrivait quelque chose… », et elle de me répondre « oui bien sûr ». Et moi de me dire « mais merde tu l’as dit, et sans t’arracher un bras en fait ».
Chassez le naturel… vous connaissez la suite, et il y a de cela quelques jours : extrait de conversation avec Océane :
- Ton fils me manque, comment il va bien ?
- Il va…
- (Le bébé demande si c’est le petit ami d’Océane au téléphone, elle lui répond que « non c’est parrain » et il retourne jouer en lançant un bisou par-dessus l’épaule)
- Il s’attache beaucoup à ton homme, c’est bien (mais ça sonne faux quand je le dis)
- Oui, j’ai de la chance que ça se passe aussi bien…
- … Bon écoute je vais le dire parce que ça me bouffe ! Je suis jaloux, mais jaloux à mort, je pourrais tuer ton homme tellement je suis jaloux de la place qu’il prend dans la vie de ton fils, ça me bouffe, je supporte plus…
- Ah ben quand même tu le dis, je me demandais si tu finirais par l’avouer un jour, je trouvais ça bizarre que tu me dises que tu étais content que ça se passe aussi bien… (elle me connaît bien la garce quand même)
- Ça fait de moi un gros con ?
- Non, ça fait de toi quelqu’un qui nous aime !
Oui je vous aime, mais je devrais quand même arriver à contrôler tout ça ! Et ben non… Alors voilà je suis jaloux et possessif alors que rien ne m’autorise à l’être. Mais comme Océane est aussi tordue que moi (Dieu merci) elle prend ça pour ce que c’est, à savoir une preuve d’amour, et elle ne me traite pas de psychopathe. Merci d’être comme moi chérie.
Papa Gaugau.
La jalousie et les limites qu’on y met sont on ne peut plus personnelles. À chacun sa définition de la jalousie, à chacun surtout son appréciation des actes et des mots. Personnellement j’aime qu’on me témoigne un poil de jalousie, ça me réconforte, mais je n’en ai pas besoin, disons que c’est un « plus produit ».
Je suis quelqu’un de particulier, avec Océane on a eu une discussion la semaine dernière sur « ce que j’aimerais qu’on fasse par amour pour moi ». Ça donne ça :
- Me faire accoster dans la rue cash avec un « je vous trouve sublime, je vous offre un verre ? ».
- Me faire suivre dans la rue pour repérer où je vis, où je bosse, où je fais mes courses et me surprendre avec un bouquet de fleur ou un bijoux lors d’un trajet quotidien.
- Noter mon nom sur la CB que j’utilise, faire une recherche Internet et venir toquer à ma porte avec un bouquet de fleur ou un bijoux.
Et j’en passe. Oui nous on trouve ça horriblement romantique, alors que la plupart des gens prennent ces gestes pour ceux d’un détraqué mental. C’est pour ça que les gens ne le font pas il paraît d’ailleurs… C’est comme ça que j’ai espéré que le coiffeur qui s’est occupé de moi la semaine dernière cherche à me revoir. À ce propos, message perso :
Si tu es coiffeur dans le 11e à Paris, que tu as coiffé un gentil RMIste qui devait passer un entretien d’embauche le lendemain pour devenir Officier de la Marine, que tu portais une sublime ceinture D&G, et qu’en fin de compte tu veux m’offrir un verre, saches que j’accepte avec plaisir et que tu peux me retrouver en faisant une recherche Internet avec mon ticket de CB ! Ou en cliquant sur mon mail… Mais c’est moins romantique ;)
On sait jamais… J’en étais où ? Ah oui mes psychoses… Bien que ça n’ait pas une implication directe, ces affirmations éclairent le personnage. Donc, on comprend mieux que j’emploie des expressions comme « définition personnelle du concept de jalousie et d’appartenance ». Oui, vous avez bien lu le mot « appartenance » dans la phrase précédente, je suis comme ça moi, je possède les gens.
Mais je fais un travail sur moi, et des fois ça marche. Prenons un exemple au hasard (ben voyons), et étudions le comportement du Gauthier dans son milieu naturel devant une situation évidente de spoliation de propriété privée.
Océane a un fils, ce fils a un parrain, ce parrain c’est moi. Océane n’a pas fait cet enfant toute seule bien entendu, mais les circonstance de la vie on fait qu’il se retrouve sans père à l’heure actuelle, enfin sans père biologique. Aujourd’hui Océane vit une histoire d’amour avec un gentil garçon (que j’apprécie fortement au-delà de toute espérance). Ce jeune homme qui partage sa vie maintenant, partage aussi celle de mon filleul, et prend donc petit à petit de l’importance dans la vie de mon adorable bambin.
Et c’est un problème, un gros problème. Il faut comprendre que j’étais là le jour où il est né, j’étais le premier à le tenir dans mes bras pour qu’il fasse sa première sieste digestive alors que sa mère (la pauvre) essayait de reprendre ses esprits (et forme humaine). Je l’ai aimé avant même qu’il naisse. C’est con de dire ça, mais c’est vrai. J’ai ressenti ce que doivent ressentir tous les papas en découvrant leur progéniture : un flash d’amour et un vertige immense « comment on va faire pour qu’il vive ». Remarquez que je me pose pas la question de savoir si j’arriverai à contribuer à son bonheur, non mais tout simplement si je pourrais faire en sorte qu’il reste en vie ! C’est tellement petit qu’on a envie de le refoutre là d’où il vient : au moins dans le ventre de sa maman il risquait rien, alors que là je peux le faire tomber, il peut tomber malade, une météorite peut s’écraser sur nous (enfin le ventre de sa mère ne le protégerait peut-être pas de la météorite, mais bon…).
J’ai ressenti tout ça, et puis j’ai décidé de refouler aussi tôt (enfin surtout après lui avoir dit « et ben mon fils que fais-tu ? » parce que je rappelle que techniquement il n’est pas mon fils). J’ai donc pris mon rôle de parrain très à cœur (surtout pensons bien à lui offrir un max de peluches super encombrantes pour faire chier à fond sa grand-mère !). Et tout est rentré dans l’ordre.
Dernièrement je discutais avec Océane de la place de son petit ami dans le vie de mon filleul, et j’en suis arrivé à m’entendre dire « il serait naturel que si tu l’épouses il adopte le bébé, il ne faudrait surtout pas qu’il se retrouve tout seul s’il t’arrivait quelque chose… », et elle de me répondre « oui bien sûr ». Et moi de me dire « mais merde tu l’as dit, et sans t’arracher un bras en fait ».
Chassez le naturel… vous connaissez la suite, et il y a de cela quelques jours : extrait de conversation avec Océane :
- Ton fils me manque, comment il va bien ?
- Il va…
- (Le bébé demande si c’est le petit ami d’Océane au téléphone, elle lui répond que « non c’est parrain » et il retourne jouer en lançant un bisou par-dessus l’épaule)
- Il s’attache beaucoup à ton homme, c’est bien (mais ça sonne faux quand je le dis)
- Oui, j’ai de la chance que ça se passe aussi bien…
- … Bon écoute je vais le dire parce que ça me bouffe ! Je suis jaloux, mais jaloux à mort, je pourrais tuer ton homme tellement je suis jaloux de la place qu’il prend dans la vie de ton fils, ça me bouffe, je supporte plus…
- Ah ben quand même tu le dis, je me demandais si tu finirais par l’avouer un jour, je trouvais ça bizarre que tu me dises que tu étais content que ça se passe aussi bien… (elle me connaît bien la garce quand même)
- Ça fait de moi un gros con ?
- Non, ça fait de toi quelqu’un qui nous aime !
Oui je vous aime, mais je devrais quand même arriver à contrôler tout ça ! Et ben non… Alors voilà je suis jaloux et possessif alors que rien ne m’autorise à l’être. Mais comme Océane est aussi tordue que moi (Dieu merci) elle prend ça pour ce que c’est, à savoir une preuve d’amour, et elle ne me traite pas de psychopathe. Merci d’être comme moi chérie.
Papa Gaugau.
5 commentaires:
Heeeeeuu, oui, je dois avouer que me faire suivre pour repérer où je vis, où je bosse, où je fais mes courses, je trouverais ça un poil flippant quand même!
Donc, gentils garçons (bah oui, on sait jamais!), moi, je préfère un mail! ;ob
Terriblement vrai tt ça...
Tant que tu ne le suis pas chez lui ou à son boulot pour le découper en morceaux tt va bien ;)
C'est de la jalousie ou de la confusion ? On va prendre le dico si tu veux bien ...
JALOUSIE : Amour exclusif / Dépit de ne pas posséder ce que possède autrui.
CONFUSION : Action de prendre une chose ou une personne pour une autre.
Etre parrain, c'est l'un des plus beaux rôles qu'il soit donné à quelqu'un pour la vie d'un enfant, après le père. Je le dis avec d'autant plus d'applomb que j'ai souffert de la désinvolture extrême de mon propre parrain à mon égard.
Je crois que tu n'es pas jaloux ... tu es en pleine confusion père/parrain en ayant cru que le parrain allait finalement être un papa de substitution pour cet enfant. Mais, c'est pas vraiment la même chose ...
Cela traduit effectivement bien plus un amour très très fort et intense pour ton filleul et sa maman. C'est certain !
Cher petit gauthier,
Peux-tu me donner ton nom et ton adresse pour que je puisse au moins te repérer dans la rue. Je suis quelqu'un de charmant...
Ton sentiment est humain à l'égard de ton filleul, tu prends ton rôle de protecteur à coeur...
C'est bien.
A plus.
Lito.
Génial ce petit article! J'adore, très bien écrit.
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