J’affole les boussoles

Je suis un gentil garçon, ça vous le savez tous ! Et en plus, je suis de bonne compagnie. Je dis ça pour amoindrir l’impact de ce que je vais raconter après. Oui, lecteur, trice, autre, j’ai remarqué quelque chose de bizarre, et je me dois d’en parler avec vous. Enfin pour le coup c’est moi qui parle et toi tu ne fais que lire, mais déjà c’est bien, non ? Bref, revenons à nos moutons : moi !

Je sors pas mal en ce moment. Enfin disons que je chouille à domicile ou chez des amis, j’ai arrêté de me produire en public (cf. le nombre impressionnant d’établissement de nuit où je suis black listé). Mais le résultat reste le même : je chouille joyeusement. Toutes les soirées se ressemblent un peu quand même : on boit, on ri, on prend des photos débiles et le lendemain on se promet de plus jamais recommencer. Surtout quand mon voisin décide de remonter entièrement la bibliothèque d’Alexandrie à grand coup de perceuse à 9h du mat ! ( © Mister Big).

Mais il y a d’autres faits redondants : j’affole les boussoles de mes comparses. Non, ils ne perdent pas le Nord (quoique), mais ils perdent leurs orientations sexuelles pour quelques heures. Prenons quelques exemples (anonymes) pour étayer mon discours : deux filles hétérosexuelles qui s’embrassent goulûment (et plus si aff) ou un garçon hétérosexuel qui m’embrasse et me propose un accouplement en bonne et due forme. Ça perturbe non ?

Le pire c’est que c’est pas arrivé qu’une fois ! Non, sur les derniers mois, j’ai eu deux expériences lesbiennes, dont une qui a aboutie (si si si, mais j’ai promis d’emporter le secret dans la tombe). J’ai eu un garçon qui m’a proposé « S’il n’y avait pas la fille là, on pourrait conclure tout les deux ? Je te plais ? Et je plais à quel autre homosexuel ? Non mais j’ai besoin de savoir ! Oh et puis merde, embrasse-moi ! ». Il y a eu aussi (le dernier en date), un merveilleux « Mais tu me perturbes toi ! Embrasse-moi ! ».

À ça il faut ajouter les « couples » hétérosexuels qui ne devraient pas se former « Non mais vous gardez ça pour vous hein ? Vous n’en parlez pas !!!! Non parce que ça va foutre la merde… ».

Il faut savoir que tout ceci doit d’être arrivé en grande partie grâce à (ou à cause de) la quantité d’alcool (et plus si aff) ingérée dans la soirée (La drogue me ferait embrasser ma mère ! Donc je ne peux pas leur en vouloir !). Alors après on fait quoi ? Une touze géante ? Ahahah, non c’est pas possible ça !

Non parce que je fais le beau là, mais certaines filles se souviennent de mes merveilleuses déclarations « Si j’étais hétéro… Et puis merde embrasse-moi… J’adore tes seins et tes fesses ! ». J’ai même tenté une reproduction (à travers le jean) avec une fille il y a peu !

* SHAME *

Certains garçons qui savent ça me supplient de les inviter ou de les faire suivre pour assister à un show lesbien ! Mais le dernier en date à avoir fait cette demande à fini avec sa langue dans ma bouche ^-^

Je suis peut-être entouré de dépravés sexuels. De ces gens « libres » qui se font si rare de nos jours mais qui étaient légion dans les années 70. Souvenez-vous (enfin demandez à vos parents), cette époque bénie où pour être hype il fallait être bi ! Le tout dans un délire psyché relativement artificiel…

* Soupir *

Je ne sais pas pourquoi je développe une nostalgie pour les seventies, je suis né en 1981 ! Enfin si un psy passe par là et peu m’aider à comprendre pourquoi dès que je passe une soirée dans un groupe de relatifs inconnus (ou pas) tout le monde fini par avoir sa langue dans une bouche qui n’est pas la sienne, alors que rien ne laissait supposer qu’un tel accouplement fût possible quelques verres auparavant (oui je ne compte pas en heures mais en verres !).


Gauthier, détracteur d’orientation.


Ps : prochaine soirée vendredi, avec au moins 20 personnes que je ne connais pas, on verra si la théorie s’applique !