Comme j'ai la flemme et que je me trouve particulièrement prolifique ce matin, voilà le mail que je viens d'envoyer à mes contacts pour lancer la conversation du jour. Oui en fait, tous les matins, comme je suis le premier à arriver au taff, je suis le premier à envoyer le mail qui va nous permettre de faire passer la journée plus vite. En moyenne on s'en envoie 100 par jour...
Qui a dit "féignasses"?
Bien le bonjour ma brave dame,
Ce matin je suis au taff, et comme tous les jours, pour me rendre au taff j'ai pris le reureu. Ce matin une nouveauté pour m'aider à supporter l'heure de transport en commun: j'ai lu!
Oui parce que mon problème ne vient pas forcément du "transport", non, j'adore voyager (après tout je change de département, presque je change de continent d'ailleurs vu le gouffre entre le 75 et le 93, mais ça c'est une autre histoire), le problème tient plus dans le "commun".
Donc ce week end je me suis acheté trois livres, me disant que ça me tiendrait jusqu'à ce que j'aille à Toulouse ce week end, et que même j'aurais de quoi lire dans l'avion.
Je pense que je me suis une fois de plus fourvoyé.
Comme je suis ignare, j'ai décidé de découvrir le monde alambiqué d'Amélie Nothomb. "Ce mot n'existerait pas qu'on l'aurait inventé pour elle" me disais-je, d'après les dires que j'avais pu avoir... C'est donc fébrile que ce matin, à 7h, dans ma station de Richard Lenoir, et alors que l'affichage du métro indique "7 min" pour le prochain train (putain de mois d'aout de merde), j'ouvre le premier livre d'Amélie "Cosmétique de l'ennemi".
Rien que le titre ça fait envie, non?
Et là, c'est le drame, je deviens accro en deux pages...
Pour ceux qui ne connaissent, ben je peux pas vraiment raconter, vu que j'en ai lu que la moitié pour l'instant. Mais en gros c'est un type dans un aéroport qui attend de prendre un avion qui ne décolle pas, il s'assoit et se met à lire, et un autre type vient lui dire bonjour, jusque là rien de spé. Mais il s'avère que le monsieur qui essaie de lire se fait emmerder par l'autre d'une façon qui donne envie d'étrangler tout ce qui bouge.
Et voilà que je m'identifie à ce pauvre mec, qui ne demande rien à personne, qui lit son livre, et qui se fait "agresser" (en fait l'autre lui tient la jambe en lui racontant sa vie, rien de méchant pour l'instant) par un con sans nom qui pourrait être n'importe lequel d'entre nous après quelques verres de vodka:
"et alors quand j'étais petit, blablabla, et puis mon chat, blablabla, et puis ma grand mère, blablabla"
TA GUEULE CONNARD!
Bref, j'en suis au milieu du livre donc, et je ne souhaite qu'une chose, c'est que le monsieur qui lisait éventre l'autre et se vautre dans ses entrailles chaudes...
Vous avez dit psychopathe?
Bref, je suis en train d'écrire sur un livre que je n'ai pas fini, c'est pas banal ça... Mais autant je peux passer ma journée à bloguer et envoyer des mails, autant je peux quand même pas me mettre dans un coin pour lire... Suis au taff quand même! Mais vivement ce midi que je lise la suite!
Pourquoi je me sens aussi proche de ce pauvre diable? Parce que j'ai un peu l'impression de me faire "agresser" par des cons en permanence qui me polluent avec leurs histoires à la con et leurs niaiseries contagieuses.
Oui, je suis pas du matin, et alors? De toute façon mon intolérance à l'endroit des cons n'est pas du tout liée à l'heure du jour ou de la nuit. Mais c'est juste, qu'à certains moments, je ne peux tout simplement pas faire semblant...
Et quand l'envie de meurtre monte...
Ce matin je suis au taff, et comme tous les jours, pour me rendre au taff j'ai pris le reureu. Ce matin une nouveauté pour m'aider à supporter l'heure de transport en commun: j'ai lu!
Oui parce que mon problème ne vient pas forcément du "transport", non, j'adore voyager (après tout je change de département, presque je change de continent d'ailleurs vu le gouffre entre le 75 et le 93, mais ça c'est une autre histoire), le problème tient plus dans le "commun".
Donc ce week end je me suis acheté trois livres, me disant que ça me tiendrait jusqu'à ce que j'aille à Toulouse ce week end, et que même j'aurais de quoi lire dans l'avion.
Je pense que je me suis une fois de plus fourvoyé.
Comme je suis ignare, j'ai décidé de découvrir le monde alambiqué d'Amélie Nothomb. "Ce mot n'existerait pas qu'on l'aurait inventé pour elle" me disais-je, d'après les dires que j'avais pu avoir... C'est donc fébrile que ce matin, à 7h, dans ma station de Richard Lenoir, et alors que l'affichage du métro indique "7 min" pour le prochain train (putain de mois d'aout de merde), j'ouvre le premier livre d'Amélie "Cosmétique de l'ennemi".
Rien que le titre ça fait envie, non?
Et là, c'est le drame, je deviens accro en deux pages...
Pour ceux qui ne connaissent, ben je peux pas vraiment raconter, vu que j'en ai lu que la moitié pour l'instant. Mais en gros c'est un type dans un aéroport qui attend de prendre un avion qui ne décolle pas, il s'assoit et se met à lire, et un autre type vient lui dire bonjour, jusque là rien de spé. Mais il s'avère que le monsieur qui essaie de lire se fait emmerder par l'autre d'une façon qui donne envie d'étrangler tout ce qui bouge.
Et voilà que je m'identifie à ce pauvre mec, qui ne demande rien à personne, qui lit son livre, et qui se fait "agresser" (en fait l'autre lui tient la jambe en lui racontant sa vie, rien de méchant pour l'instant) par un con sans nom qui pourrait être n'importe lequel d'entre nous après quelques verres de vodka:
"et alors quand j'étais petit, blablabla, et puis mon chat, blablabla, et puis ma grand mère, blablabla"
TA GUEULE CONNARD!
Bref, j'en suis au milieu du livre donc, et je ne souhaite qu'une chose, c'est que le monsieur qui lisait éventre l'autre et se vautre dans ses entrailles chaudes...
Vous avez dit psychopathe?
Bref, je suis en train d'écrire sur un livre que je n'ai pas fini, c'est pas banal ça... Mais autant je peux passer ma journée à bloguer et envoyer des mails, autant je peux quand même pas me mettre dans un coin pour lire... Suis au taff quand même! Mais vivement ce midi que je lise la suite!
Pourquoi je me sens aussi proche de ce pauvre diable? Parce que j'ai un peu l'impression de me faire "agresser" par des cons en permanence qui me polluent avec leurs histoires à la con et leurs niaiseries contagieuses.
Oui, je suis pas du matin, et alors? De toute façon mon intolérance à l'endroit des cons n'est pas du tout liée à l'heure du jour ou de la nuit. Mais c'est juste, qu'à certains moments, je ne peux tout simplement pas faire semblant...
Et quand l'envie de meurtre monte...
10 commentaires:
je me demande si c'est ça la différence entre les études et le boulot(tu peux pas y lire tranquile)
Je te comprends complètement ! j'ai moi aussi un bouquin sur mon bureau qui n'attend que moi. Et quand il ne reste que quelque chapitres...
salut une petite chanson... pour donner le moral!
http://www.youtube.com/watch?v=DYqzcDNhenc
un ptit clin d oeil pour donner la peche:
http://www.youtube.com/watch?v=DYqzcDNhenc
Pour lire en paix, il faut s'isoler dans la bibliothèque de son château! Tiens, peut-être que celui de Merville est à vendre! Bonne fin de lecture chère voix langoureuse...
Alors là, oui, sans vouloir t'éventer le suspense ni rien, je te dirais simplement que lorsque tu l'auras fini, tu n'écriras plus les mêmes lignes sur ce bouquin... ça se voit, que tu ne l'as pas fini!
Mais je te laisse découvrir!... ;)
Je te recommande aussi "Stupeur et tremblements" et "Métaphysique des tubes"
Ah, Cosmétique de l'Ennemi... J'ai decouvert Amélie avec celui la moi aussi... Et apres l'avoir terminé, j'ai eu la sottise de croire que tous les livres de Nothomb se valaient... J'ai tres vite dechanté aux premières pages du Robert des Noms Propres ^^
Un livre de Nothomb, c'est une pochette surprise. Tu sais jamais trop si tu vas tomber sur quelque chose de fantastique ou quelque chose de fade, qui sent la recherche du "toujours plus ignoble" à plein nez. C'est tres aléatoire, malheureusement...
Si je peux me permettre de te conseiller, "Stupeur et Tremblements" et "Acide Sulfurique" sont mes meilleurs souvenirs nothombiens jusqu'a ce jour.
Bonne lecture, n'oublie pas de nous faire part de ton avis final, ca m'interesse.
K.
Ben moi je découvre Amélie et son monde, mais surtout je découvre ses lecteurs/fans/détracteurs...
Et ce que je peux en dire, c'est que, si oui tout le monde à au moins lu un livre d'elle, personne n'aime le même.
Amélie semble être de ces gens incontournables qui ne laissent personne indifférents, et surtout tout le monde peut se reconnaitre dans une partie de son oeuvre.
D'ailleurs ça permets de mieux cerner les gens (tu préfère quand elle parle de sa vie ou qu'elle te raconte une histoire de meurtre? muarf)
Bref, je l'ai fini, et j'ai été déçu par le dénouement, j'attendais d'être surpris, je ne l'ai pas été, les 20 dernières pages sont du coup presque inutiles... Mais bon il m'a bien fait cogiter quand même, et surtout elle a le chic pour faire ressortir des empotions assez inavouables...
Demain je m'attaque à Stupeur et Tremblement...
A suivre...
J'ai adore Metaphysique des tubes et sa suite, Le sabotage amoureux, en effet personne ne parle du meme!
Cette fille est vraiment taree, j'adore!
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