Je ne suis pas doué pour tout ce qui est « gestion de l’après ».
Bref, je ne sais pas trop comment me positionner quand je passe à autre chose. Je suis dans une des ces phases « d’après ». La semaine dernière j’ai bien déprimé, ce week-end j’ai bien fait la fête, je me suis par ailleurs bien drogué (ça répond à la question posée par certains, pourtant je pensais que c’était clair), je me suis bien pris un vent et je me suis bien fait larguer !
Et après ?
Je remonte en selle et je chevauche vers le soleil couchant ? Pas si simple. Ma gestion de l’après passe, ces jours-ci, par le prisme d’Emma. Elle est chez moi depuis lundi, y reste jusqu’à dimanche, ce qui m’empêche, par exemple, de me bourrer de cachets pour tenter de reprendre ma fuite en avant.
Oui Emma me chaperonne, on l’aime, on l’applaudit, on la soutient, on la sanctifie ! (la pauvre). Bref, je n’ai pas les coudées franches, qu’est ce que ça va donc donner la semaine prochaine ? Ne vais-je pas remettre ma déprime à plus tard ?
Il se trouve que je vais bien depuis deux jours. Je ne sais pas si c’est artificiel ou encore un peu chimique, ou si, tout simplement, ça veut réellement dire que j’ai foutu le coup de talon en arrivant au fond du trou.
Aujourd’hui, je me suis inscrit à des agences d’intérim, pour faire des boulots de merde, des jobs que j’exècre, mais grave, dans le but affiché d’avoir un salaire et de pouvoir vivre. Après tout c’est la seule raison valable pour bosser non ?
Et le pire dans l’histoire, c’est que je suis prêt à retourner faire du télémarketing, de la vente, de l’accueil, bref des jobs de merde pour bac-12, le tout avec le sourire, en me torchant tous les matins avec mon CV et mes diplômes si chèrement acquis !
Ça me fait mal au cul, mais faut que je bouffe…
J’entends d’ici les « et alors ? tu te prends pour qui ? tu es trop bien pour aller vendre des fringues à Kiabi ? », et bien justement oui. En tout cas j’en suis persuadé, ce qui m’amène à penser que je vais tenir quelques semaines, et ensuite je vais replonger de plus bel dans mon dégoût de moi-même.
Mais ça m’aura au moins permis de gagner de quoi vivre ces quelques semaines, c’est déjà ça, non ?
Bref, je vais bien, enfin disons que je vais mieux, je suis prêt à faire ce que je ne pensais pas possible il y a encore une semaine pour vivre. Souhaitons que ça dure le plus possible, que j’ai au moins le temps de me retourner financièrement…
- Après drogue
- Après déprime
- Après taff (ou communément appelé chômage)
- Après mec
- Après euphorie
- ...
Bref, je ne sais pas trop comment me positionner quand je passe à autre chose. Je suis dans une des ces phases « d’après ». La semaine dernière j’ai bien déprimé, ce week-end j’ai bien fait la fête, je me suis par ailleurs bien drogué (ça répond à la question posée par certains, pourtant je pensais que c’était clair), je me suis bien pris un vent et je me suis bien fait larguer !
Et après ?
Je remonte en selle et je chevauche vers le soleil couchant ? Pas si simple. Ma gestion de l’après passe, ces jours-ci, par le prisme d’Emma. Elle est chez moi depuis lundi, y reste jusqu’à dimanche, ce qui m’empêche, par exemple, de me bourrer de cachets pour tenter de reprendre ma fuite en avant.
Oui Emma me chaperonne, on l’aime, on l’applaudit, on la soutient, on la sanctifie ! (la pauvre). Bref, je n’ai pas les coudées franches, qu’est ce que ça va donc donner la semaine prochaine ? Ne vais-je pas remettre ma déprime à plus tard ?
Il se trouve que je vais bien depuis deux jours. Je ne sais pas si c’est artificiel ou encore un peu chimique, ou si, tout simplement, ça veut réellement dire que j’ai foutu le coup de talon en arrivant au fond du trou.
Aujourd’hui, je me suis inscrit à des agences d’intérim, pour faire des boulots de merde, des jobs que j’exècre, mais grave, dans le but affiché d’avoir un salaire et de pouvoir vivre. Après tout c’est la seule raison valable pour bosser non ?
Et le pire dans l’histoire, c’est que je suis prêt à retourner faire du télémarketing, de la vente, de l’accueil, bref des jobs de merde pour bac-12, le tout avec le sourire, en me torchant tous les matins avec mon CV et mes diplômes si chèrement acquis !
Ça me fait mal au cul, mais faut que je bouffe…
J’entends d’ici les « et alors ? tu te prends pour qui ? tu es trop bien pour aller vendre des fringues à Kiabi ? », et bien justement oui. En tout cas j’en suis persuadé, ce qui m’amène à penser que je vais tenir quelques semaines, et ensuite je vais replonger de plus bel dans mon dégoût de moi-même.
Mais ça m’aura au moins permis de gagner de quoi vivre ces quelques semaines, c’est déjà ça, non ?
Bref, je vais bien, enfin disons que je vais mieux, je suis prêt à faire ce que je ne pensais pas possible il y a encore une semaine pour vivre. Souhaitons que ça dure le plus possible, que j’ai au moins le temps de me retourner financièrement…
9 commentaires:
Cool pour le boulot.
Evidemment, ça va pas te nourrir sur tous les plans.
On est nombreux à devoir mettre les mains dans le cambouis. Et, une fois que tu l'as fait, essaie de voir ça comme une expérience très positive pour ta perception de toi ( au lieu de voir le côté "dévalorisant" du truc- la seule perte à déplorer, c'est un salaire décent, mais c'est un autre sujet ).
Hold on, little tomatoe!
Clem
pour le moral qui va mieux, c'est normal, t'as quelqu'un qui te fait penser à autre chose que toi-même ou la drogue. Mais de mon expérience, ce n'est qu'une autre fuite. bien plus saine et agréable, mais une fuite quand même.
Un ami est un soutien, une aide, mais pas une béquille et encore moins une solution.
Prend le boulot le temps qu'il faudra pour t'en trouver un autre. Un sou est un sou, comme dirait l'autre.
courage, bisous, et profite d'emma =)
un petit boulot, ça occupe c clair que c pas super valorisant, mais bon ça tue le temps!!!!! un poste de serveur ça te branche lol??
bon courage...
Je ferais n'importe quoi...
Personne n'a besoin d'un décorateur? Mais cette fois je fais payer ^^
Non sérieux, je prends n'importe quoi, me reste 0,24€ dans mon portefeuille actuellement... Vais pas faire la fine bouche là!
T'as essayé les boites d'interim pour commencer?
t'as vraiment l'art de faire monter le soufflé, le laisser retomber, puis souffler dessus pour qu'il se relève, mais c'est pour ça que j'aime te lire sans doute !
ça peut paraître cru, comme ça de bite en blanc, mais pourquoi tu te prostitues pas ? ça gagne assez bien.
...
Si tu te prostitues, Dorian et ses amis vont en avoir pour leur argent: un prostitué drogué névrosé et dépressif ça ne se trouve pas sous les pas de chevaux.
(réflexion cynique /off)
Se prostituer? Non dont le jargon on dit : Escorte ! Trop vulgaire la prostitution!
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